Ce vendredi, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la perspective de la note de la dette de l'Italie : elle passe de stable à négative. En revanche, la note globale du pays ne change pas : elle demeure à BBB/A-2. Ce faisant, S&P ne va pas aussi loin que Moody's, qui le 19 octobre baissait la note de la dette italienne : désormais fixée à Baa3, elle est à un seul cran au-dessus de la catégorie spéculative… La Commission européenne a par ailleurs rejeté le budget 2019 cette semaine, une première.
Le budget concocté par les populistes du Mouvement 5 Étoiles et de la Ligue d'extrême-droite pousse le déficit du pays à 2,4% du PIB alors que le précédent gouvernement s'était engagé sur 0,8%. Le pays va devoir emprunter pour financer une politique anti-austérité, alors que la dette italienne atteint 131% de son produit intérieur brut ; c'est plus du double des recommandations européennes (60%). Standard & Poor's s'inquiète de la politique économique et budgétaire du gouvernement qui « pèse sur les perspectives de croissance du pays ».
Cette perspective négative est le reflet du risque que fait peser le gouvernement italien sur l'économie du pays : emprunter davantage « exacerbe la faiblesse de la position budgétaire italienne », explique l'agence, et cela « étouffe [aussi] la reprise naissante du secteur privé ». Le gouvernement italien a jusqu'au 13 novembre pour présenter à Bruxelles un budget révisé.
Le budget concocté par les populistes du Mouvement 5 Étoiles et de la Ligue d'extrême-droite pousse le déficit du pays à 2,4% du PIB alors que le précédent gouvernement s'était engagé sur 0,8%. Le pays va devoir emprunter pour financer une politique anti-austérité, alors que la dette italienne atteint 131% de son produit intérieur brut ; c'est plus du double des recommandations européennes (60%). Standard & Poor's s'inquiète de la politique économique et budgétaire du gouvernement qui « pèse sur les perspectives de croissance du pays ».
Cette perspective négative est le reflet du risque que fait peser le gouvernement italien sur l'économie du pays : emprunter davantage « exacerbe la faiblesse de la position budgétaire italienne », explique l'agence, et cela « étouffe [aussi] la reprise naissante du secteur privé ». Le gouvernement italien a jusqu'au 13 novembre pour présenter à Bruxelles un budget révisé.