Croissance ou plateau
Coup de froid sur les performances de Netflix et de Disney+ en ce début d'année 2021. Les deux plateformes de vidéo à la demande sur abonnement (sVOD) ont recruté à tour de bras en 2020, en raison des mesures de restriction pour contenir les cas de contamination. Mais le retour très progressif à une certaine normalité ont réduit les opportunités de recrutement pour les deux services, comme le reflètent leurs bilans trimestriels.
Fin mars, Netflix comptait ainsi 208 millions d'abonnés, un chiffre en progression de 14% d'une année sur l'autre, mais loin des prévisions de l'entreprise qui tablait sur 210 millions de clients. Du côté de Disney+, on affiche 103,6 millions d'abonnés alors que le consensus des analystes prédisait un total de 109 millions. Bob Chapek, le patron de Disney, a tenu à relativiser en expliquant que sa plateforme de streaming avait enregistré 29,9 millions de nouveaux clients durant les six premiers mois de l'année fiscale du groupe.
Fin mars, Netflix comptait ainsi 208 millions d'abonnés, un chiffre en progression de 14% d'une année sur l'autre, mais loin des prévisions de l'entreprise qui tablait sur 210 millions de clients. Du côté de Disney+, on affiche 103,6 millions d'abonnés alors que le consensus des analystes prédisait un total de 109 millions. Bob Chapek, le patron de Disney, a tenu à relativiser en expliquant que sa plateforme de streaming avait enregistré 29,9 millions de nouveaux clients durant les six premiers mois de l'année fiscale du groupe.
Prime aux contenus
Si Disney+ a franchi le seuil des 100 millions d'abonnés en 16 mois (contre 10 ans pour Netflix), le service fait tout de même face à un ralentissement inquiétant. Beaucoup d'analystes estiment en effet que Disney+ a « fait le plein » des fans de la marque et des familles. Il lui faut désormais séduire au-delà, en allant chercher des spectateurs qui ne sont pas acquis à la cause de Disney. Cela va passer par la production de nouveaux contenus susceptibles d'attirer les foules.
Du côté de Netflix, l'inquiétude est moindre : la plateforme investit des dizaines de milliards de dollars dans la création de films et de séries exclusifs et si la pandémie a réduit la cadence, le retour à une production normale va lui permettre de proposer du contenu neuf sur un rythme plus régulier. Il n'empêche que la croissance est à aller chercher à l'international plutôt qu'aux États-Unis, où le service est arrivé à un plateau en termes d'abonnés.
Du côté de Netflix, l'inquiétude est moindre : la plateforme investit des dizaines de milliards de dollars dans la création de films et de séries exclusifs et si la pandémie a réduit la cadence, le retour à une production normale va lui permettre de proposer du contenu neuf sur un rythme plus régulier. Il n'empêche que la croissance est à aller chercher à l'international plutôt qu'aux États-Unis, où le service est arrivé à un plateau en termes d'abonnés.