Perspective des vaccins
La sortie de crise sanitaire n'est jamais apparue aussi forte grâce aux vaccins annoncés par plusieurs laboratoires. Les premières doses devraient ainsi être prodiguées dès la fin de cette année aux patients les plus fragiles. Pour le reste de la population, il faudra attendre le printemps prochain. D'ici là, il faudra vivre avec le virus pendant encore six à neuf mois, explique l'organisation de coopération et de développement économique. Les perspectives à court terme restent donc « très incertaines », poursuit l'institution, avec une reprise de l'activité « de plus en plus hésitante ».
La force de la deuxième vague est telle que les mesures d'endiguement ont freiné le rythme de la reprise économique enregistré depuis cet été, après le premier déconfinement. Une tendance qui devrait perdurer pendant un certain temps : après les mesures de restriction viennent le temps des défis logistiques à surmonter pour acheminer le vaccin vers les populations. L'OCDE recommande de poursuivre les politiques d'expansion macroéconomique, quitte à laisser filer les dépenses publiques : lorsque la reprise sera au rendez-vous, il sera toujours temps de s'inquiéter d'une dette supportable.
La force de la deuxième vague est telle que les mesures d'endiguement ont freiné le rythme de la reprise économique enregistré depuis cet été, après le premier déconfinement. Une tendance qui devrait perdurer pendant un certain temps : après les mesures de restriction viennent le temps des défis logistiques à surmonter pour acheminer le vaccin vers les populations. L'OCDE recommande de poursuivre les politiques d'expansion macroéconomique, quitte à laisser filer les dépenses publiques : lorsque la reprise sera au rendez-vous, il sera toujours temps de s'inquiéter d'une dette supportable.
Une économie mondiale bousculée
L'organisation prévoit une contraction de l'économie mondiale de 4,2% en 2020, ce qui est un peu meilleur que la précédente estimation remontant à septembre (-4,5%). En revanche, étant donné les difficultés liées à la seconde vague, la croissance sera moins forte en 2021 : 4,2%, au lieu de 5%. Pour 2022, la croissance devrait s'établir à 3,7%. Un atterrissage en douceur qui permettra de retrouver le niveau d'activité d'avant la crise sanitaire.
Pour ce qui concerne la France, la prévision est de 6% en 2021 et 3,3% en 2022, après une terrible année 2020 durant laquelle la contraction sera de 9,1%. L'Hexagone fera mieux que l'ensemble des pays de la zone euro l'année prochaine (+3,6%) et même mieux que les États-Unis (+3,2%), mais moins bien que l'Inde et la Chine chez qui l'activité économique tournera à plein régimes avec une croissance de 8% environ.
Pour ce qui concerne la France, la prévision est de 6% en 2021 et 3,3% en 2022, après une terrible année 2020 durant laquelle la contraction sera de 9,1%. L'Hexagone fera mieux que l'ensemble des pays de la zone euro l'année prochaine (+3,6%) et même mieux que les États-Unis (+3,2%), mais moins bien que l'Inde et la Chine chez qui l'activité économique tournera à plein régimes avec une croissance de 8% environ.