Bénéfices et chiffre d'affaires en forte chute
Divine surprise pour le groupe PSA. Au premier semestre, le constructeur automobile est parvenu à dégager un bénéfice net à hauteur de 595 millions d'euros et ce, en dépit des difficultés liées à la pandémie de coronavirus qui a fortement restreint les déplacements. Bien sûr, ce bénéfice net est sans commune mesure avec celui enregistré l'an dernier à la même époque : sur les six premiers mois de 2019, PSA avait enregistré des profits à hauteur de 1,83 milliard d'euros. D'une année sur l'autre, cela représente un recul de 67,5%. Quant au chiffre d'affaires, il s'établit à 25,1 milliards d'euros, là aussi des ventes en forte baisse de 34,5%.
Le bénéfice opérationnel courant est de 517 millions d'euros, soit 84,5% de moins par rapport à l'an passé, ou encore 2,1% des ventes. Le groupe a annoncé sa volonté de conserver un ratio au-delà de 4,5% en moyenne sur la période 2019-2021. Le constructeur automobile prévoit en effet un rebond dès le deuxième semestre. Le directeur financier de l'entreprise, Philippe de Rovira, a expliqué que ce chiffre est « un minimum » et qu'au vu des résultats du premier semestre, il existe « une forte probabilité de faire mieux ».
Le bénéfice opérationnel courant est de 517 millions d'euros, soit 84,5% de moins par rapport à l'an passé, ou encore 2,1% des ventes. Le groupe a annoncé sa volonté de conserver un ratio au-delà de 4,5% en moyenne sur la période 2019-2021. Le constructeur automobile prévoit en effet un rebond dès le deuxième semestre. Le directeur financier de l'entreprise, Philippe de Rovira, a expliqué que ce chiffre est « un minimum » et qu'au vu des résultats du premier semestre, il existe « une forte probabilité de faire mieux ».
Baisse des coûts
Carlos Tavares, le patron du groupe, s'est quant à lui réjoui d'un résultat qui « démontre la résilience du groupe, récompense de six années consécutives de travail intense ». Si PSA est parvenu à se maintenir dans le vert au premier semestre, c'est grâce à une réduction des dépenses durant la crise et à une politique de baisse des coûts ces dernières années.
Le rebond sera « solide » au second semestre, assure encore Carlos Tavares. Le groupe PSA est en pleine fusion avec Fiat Chrysler et le dirigeant, qui prendra la tête de la nouvelle entité baptisée Stellantis, a bien l'intention de finaliser l'opération. Ce sera fait « d'ici la fin du premier trimestre 2021 », promet-il. La naissance d'un nouveau géant de l'automobile dans un secteur en pleine recomposition.
Le rebond sera « solide » au second semestre, assure encore Carlos Tavares. Le groupe PSA est en pleine fusion avec Fiat Chrysler et le dirigeant, qui prendra la tête de la nouvelle entité baptisée Stellantis, a bien l'intention de finaliser l'opération. Ce sera fait « d'ici la fin du premier trimestre 2021 », promet-il. La naissance d'un nouveau géant de l'automobile dans un secteur en pleine recomposition.