6.000 euros par commerce en moyenne
Les temps sont durs pour les petits commerces, qui respectent les différentes mesures de fermeture et de restrictions avec abnégation depuis le déclenchement de la crise sanitaire… Mais qui voient leur chiffre d'affaires et leur activité fondre à vue d'œil. Les commerçants peuvent faire appel à plusieurs aides, comme l'activité partielle, le remboursement des frais fixes ou encore le fonds de solidarité. Mais ce n'est pas suffisant, c'est pourquoi le ministère de l'Économie met sur la table une nouvelle enveloppe de 200 millions d'euros.
Les commerces de l'habillement, de la chaussure, de sport et de maroquinerie de moins de 50 salariés pourront prétendre à un nouveau coup de pouce qui leur permettra de toucher jusqu'à 80 % du fonds de solidarité dont ils avaient bénéficié en novembre, au moment du second confinement. Cela représente jusqu'à 8.000 euros par magasin concerné, mais selon Bercy la moyenne tournera autour de 6.000 euros. 35.000 commerces pourront bénéficier de ce nouveau dispositif.
Les commerces de l'habillement, de la chaussure, de sport et de maroquinerie de moins de 50 salariés pourront prétendre à un nouveau coup de pouce qui leur permettra de toucher jusqu'à 80 % du fonds de solidarité dont ils avaient bénéficié en novembre, au moment du second confinement. Cela représente jusqu'à 8.000 euros par magasin concerné, mais selon Bercy la moyenne tournera autour de 6.000 euros. 35.000 commerces pourront bénéficier de ce nouveau dispositif.
La vente à perte retoquée
Les commerces de plus de 50 salariés ne sont pas oubliés non plus. Le ministère de l'Économie travaille sur un système qui leur permettrait de faire prendre en charge leurs stocks en frais fixes. Des frais qui peuvent être pris en charge jusqu'à 70 % par l'État depuis le 31 mars. En les intégrant de la sorte, ces entreprises pourraient soulager leurs comptes.
Reste qu'il y a une mesure qui a été écartée, pour le moment, par les autorités : l'autorisation de la vente à perte en dehors des périodes de solde. Une mesure demandée par plusieurs fédérations de commerçants mais finalement retoquée : elle aurait surtout bénéficié aux grandes chaînes et aux grandes enseignes, tandis que les petits commerces peuvent difficilement ne pas réaliser de marges sur la vente de leurs produits.
Reste qu'il y a une mesure qui a été écartée, pour le moment, par les autorités : l'autorisation de la vente à perte en dehors des périodes de solde. Une mesure demandée par plusieurs fédérations de commerçants mais finalement retoquée : elle aurait surtout bénéficié aux grandes chaînes et aux grandes enseignes, tandis que les petits commerces peuvent difficilement ne pas réaliser de marges sur la vente de leurs produits.