Perte du principal client
Scopelec assure n'avoir pas vu le coup venir. En fin d'année dernière, Orange a arrêté le contrat qui liait l'opérateur historique au groupe depuis 1973, date de création de l'entreprise. En raison de la perte de ce contrat, Scopelec va procéder au licenciement de « plusieurs centaines de ses salariés » et va chercher à mettre en place « une restructuration sociale respectant au mieux ses engagements sociétaux dans le cadre de la procédure de sauvegarde », selon un communiqué.
Le contrat avec Orange représentait environ 150 millions d'euros par an, soit 40% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise (475 millions en 2021). Les effectifs de Scopelec sont de 3.600 salariés, qui détiennent 74,8% du capital du groupe, ce qui en fait au passage la plus vieille coopérative française.
Le contrat avec Orange représentait environ 150 millions d'euros par an, soit 40% du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise (475 millions en 2021). Les effectifs de Scopelec sont de 3.600 salariés, qui détiennent 74,8% du capital du groupe, ce qui en fait au passage la plus vieille coopérative française.
Des centaines de postes supprimés
La perte de ce contrat a déjà provoqué le départ d'un millier de salariés, soit des départs naturels, soit des reclassements dans d'autres entreprises du secteur (700). Scopelec a annoncé un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui devrait être validé en septembre. Il concernera de 500 à 550 salariés, c'est moins que les 800 postes supprimés évoqués jusqu'à présent.
Ces suppressions d'emplois concerneront plusieurs régions, dont la Normandie, la Charente, la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitane ou encore l'Auvergne-Rhône-Alpes. Thomas Foppiani, le président du directoire, a déjà annoncé son propre départ. La direction salue son travail, et notamment « pendant les sept derniers mois tendus qui l’ont vu œuvrer à une solution avec l’Etat et Orange afin de faire valoir les droits légitimes de Scopelec ».
Ces suppressions d'emplois concerneront plusieurs régions, dont la Normandie, la Charente, la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitane ou encore l'Auvergne-Rhône-Alpes. Thomas Foppiani, le président du directoire, a déjà annoncé son propre départ. La direction salue son travail, et notamment « pendant les sept derniers mois tendus qui l’ont vu œuvrer à une solution avec l’Etat et Orange afin de faire valoir les droits légitimes de Scopelec ».