Dans leur très grande majorité, les 800 salariés de l'usine du constructeur automobile ont donc signé des avenants à leurs contrats de travail, qui permet à la direction de les faire travailler 39 heures et être payés seulement 37 heures. Un accord obtenu dans le cadre du « Pacte 2020 » : ce « contrat » réduira ensuite le temps de travail à 37 heures en 2019, puis 35 heures en 2020.
La direction de l'usine promet de son côté de ne procéder à aucun licenciement économique. Un argument massue alors que l'heure était plutôt à la délocalisation. Bien évidemment, les syndicats majoritaires — CGT, CFDT — ne l'entendaient pas de cette oreille : eux qui représentent 53% des salariés ont posé leur veto à ce pacte. Mais la direction a organisé il y a un an un référendum consultatif, à l'issue duquel 56% des employés ont accepté l'accord, avec une grande disparité entre les salariés : les cadres et techniciens ont voté pour à 74%, les ouvriers contre à 61%.
Il a ensuite fallu chercher chaque signature de salarié une à une, pour obtenir les avenants au contrat de travail. 95% des employés ont signé, même si les syndicats dénoncent des « pressions ». Smart France produit 100 000 véhicules chaque année.
La direction de l'usine promet de son côté de ne procéder à aucun licenciement économique. Un argument massue alors que l'heure était plutôt à la délocalisation. Bien évidemment, les syndicats majoritaires — CGT, CFDT — ne l'entendaient pas de cette oreille : eux qui représentent 53% des salariés ont posé leur veto à ce pacte. Mais la direction a organisé il y a un an un référendum consultatif, à l'issue duquel 56% des employés ont accepté l'accord, avec une grande disparité entre les salariés : les cadres et techniciens ont voté pour à 74%, les ouvriers contre à 61%.
Il a ensuite fallu chercher chaque signature de salarié une à une, pour obtenir les avenants au contrat de travail. 95% des employés ont signé, même si les syndicats dénoncent des « pressions ». Smart France produit 100 000 véhicules chaque année.