En cause, les conditions d'obtention de concessions en Guinée et au Togo. Vincent Bolloré, le premier actionnaire de Vivendi, était convoqué ce mardi 24 avril dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. Il y est en qualité de PDG du groupe Bolloré. Selon Le Monde, les magistrats soupçonnent les dirigeants de l'entreprise d'avoir utilisé Havas, une filiale, pour « faciliter l'arrivée au pouvoir de dirigeants africains en assurant des missions de conseil et de communication sous-facturées ». Il s'agissait pour le groupe Bolloré d'obtenir des concessions portuaires de terminaux à conteneurs…
Outre Vincent Bolloré, d'autres dirigeants du groupe sont également en garde à vue dans ce dossier. L'entreprise qui porte le nom de l'homme d'affaires a publié un communiqué, donnant quelques indications de dates : « les concessions obtenues au Togo l'ont été en 2001, bien avant l'entrée du groupe dans Havas et en Guinée, en 2011, à la suite de la défaillance du numéro 1 (le groupe étant arrivé en seconde position à cet appel d'offres), défaillance constatée avant l'élection du Président ».
Le groupe dément tout lien entre l'obtention des concessions et les opérations de communication : il n'y aurait aucun fondement économique. L'opération judiciaire révélerait une « méconnaissance lourde de ce secteur industriel ». Le groupe Bolloré se dit toutefois « heureux » de collaborer avec les magistrats afin de « rétablir la réalité des faits ». Suite à la révélation de cette affaire, le titre du groupe Bolloré a plongé en Bourse, de près de 5%.
Outre Vincent Bolloré, d'autres dirigeants du groupe sont également en garde à vue dans ce dossier. L'entreprise qui porte le nom de l'homme d'affaires a publié un communiqué, donnant quelques indications de dates : « les concessions obtenues au Togo l'ont été en 2001, bien avant l'entrée du groupe dans Havas et en Guinée, en 2011, à la suite de la défaillance du numéro 1 (le groupe étant arrivé en seconde position à cet appel d'offres), défaillance constatée avant l'élection du Président ».
Le groupe dément tout lien entre l'obtention des concessions et les opérations de communication : il n'y aurait aucun fondement économique. L'opération judiciaire révélerait une « méconnaissance lourde de ce secteur industriel ». Le groupe Bolloré se dit toutefois « heureux » de collaborer avec les magistrats afin de « rétablir la réalité des faits ». Suite à la révélation de cette affaire, le titre du groupe Bolloré a plongé en Bourse, de près de 5%.