Il est surprenant que des entreprises établies et respectées se retrouvent sous les projecteurs des médias et de l’opprobre de l’opinion publique pour des actes ou des pratiques qui touchent aux sujets hypersensibles du moment : travail forcé des enfants, discrimination, atteintes à l’environnement…
Pourtant, les signaux faibles sont disponibles pour qui veut bien y prêter attention. Alors pourquoi ces signaux sont-ils au mieux sous-estimés, au pire ignorés ?
L’une des raisons est l’approche que les entreprises adoptent au sujet du risque de réputation : la plupart du temps, il est confié au département ESG, qui n’a généralement qu’une expérience théorique de ce type de situation, alors que tous les départements de l’entreprise sont concernés : les ressources humaines à travers la réputation de la « marque employeur », le département des achats à travers les politiques d’approvisionnement et la gestion de la réputation de la « marque client », le département de la qualité, le département fiscal et financier, etc.
Une approche holistique du problème permettrait aux entreprises de gérer ces risques :
- Identification systématique des risques par l’analyse des signaux faibles
- Évaluation de l’impact potentiel de ces risques sur les résultats et la réputation de l’entreprise et de ses dirigeants
- Évaluation du rapport risques/bénéfices de la poursuite de certaines attitudes ou pratiques non illégales, mais réprimées par l’opinion publique
- Mise en œuvre de plans de mitigation, soutenus par des outils numériques et d’intelligence artificielle
Travailler sur les risques de réputation avec des professionnels qui ont eu à faire face à de telles situations permettrait aux entreprises et aux marques qui le souhaitent de se protéger en amont plutôt que d’avoir à le traiter sous forme de gestion de crise, lorsqu’il est déjà trop tard.
Elvire Régnier-Lussier
Pourtant, les signaux faibles sont disponibles pour qui veut bien y prêter attention. Alors pourquoi ces signaux sont-ils au mieux sous-estimés, au pire ignorés ?
L’une des raisons est l’approche que les entreprises adoptent au sujet du risque de réputation : la plupart du temps, il est confié au département ESG, qui n’a généralement qu’une expérience théorique de ce type de situation, alors que tous les départements de l’entreprise sont concernés : les ressources humaines à travers la réputation de la « marque employeur », le département des achats à travers les politiques d’approvisionnement et la gestion de la réputation de la « marque client », le département de la qualité, le département fiscal et financier, etc.
Une approche holistique du problème permettrait aux entreprises de gérer ces risques :
- Identification systématique des risques par l’analyse des signaux faibles
- Évaluation de l’impact potentiel de ces risques sur les résultats et la réputation de l’entreprise et de ses dirigeants
- Évaluation du rapport risques/bénéfices de la poursuite de certaines attitudes ou pratiques non illégales, mais réprimées par l’opinion publique
- Mise en œuvre de plans de mitigation, soutenus par des outils numériques et d’intelligence artificielle
Travailler sur les risques de réputation avec des professionnels qui ont eu à faire face à de telles situations permettrait aux entreprises et aux marques qui le souhaitent de se protéger en amont plutôt que d’avoir à le traiter sous forme de gestion de crise, lorsqu’il est déjà trop tard.
Elvire Régnier-Lussier