Les ventes de véhicules électriques en forte baisse
Au mois d'août, le marché automobile français a enregistré un recul marqué avec seulement 85.977 immatriculations de véhicules particuliers neufs (VPN), soit une baisse de 24,3 % par rapport à la même période l'année précédente. Cette tendance s'explique en partie par un effet de calendrier, mais également par une baisse générale de la demande, tant du côté des particuliers que des entreprises.
« Le contexte politique incertain impacte la sphère économique, avec des ménages déjà confrontés à des prix et taux d'intérêt restant élevés, et des entreprises adoptant une posture attentiste concernant leurs investissements », souligne Marie-Laure Nivot, analyste chez AAA Data.
Cette baisse s'inscrit dans un contexte estival traditionnellement moins dynamique, malgré une année 2023 particulièrement favorable. Les difficultés de livraison, qui avaient marqué les mois précédents, s'étaient atténuées, permettant un rebond des ventes l'année dernière. Cependant, le marché reste loin des niveaux d'avant la pandémie de Covid-19, où plus de 129.000 véhicules avaient été vendus en août 2019.
Le segment des véhicules électriques, pourtant essentiel à la transition énergétique, a connu une chute spectaculaire de 33 % en août 2024, réduisant sa part de marché à 15 %, contre 18 % un an plus tôt. Cette baisse intervient à un moment crucial pour les constructeurs, qui se préparent à l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation CAFE en janvier 2025. Celle-ci abaissera le seuil d’émissions de CO2 à 81 g/km pour l'ensemble des véhicules vendus, contre 95 g/km actuellement.
« Le contexte politique incertain impacte la sphère économique, avec des ménages déjà confrontés à des prix et taux d'intérêt restant élevés, et des entreprises adoptant une posture attentiste concernant leurs investissements », souligne Marie-Laure Nivot, analyste chez AAA Data.
Cette baisse s'inscrit dans un contexte estival traditionnellement moins dynamique, malgré une année 2023 particulièrement favorable. Les difficultés de livraison, qui avaient marqué les mois précédents, s'étaient atténuées, permettant un rebond des ventes l'année dernière. Cependant, le marché reste loin des niveaux d'avant la pandémie de Covid-19, où plus de 129.000 véhicules avaient été vendus en août 2019.
Le segment des véhicules électriques, pourtant essentiel à la transition énergétique, a connu une chute spectaculaire de 33 % en août 2024, réduisant sa part de marché à 15 %, contre 18 % un an plus tôt. Cette baisse intervient à un moment crucial pour les constructeurs, qui se préparent à l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation CAFE en janvier 2025. Celle-ci abaissera le seuil d’émissions de CO2 à 81 g/km pour l'ensemble des véhicules vendus, contre 95 g/km actuellement.
Les hybrides prennent le relais
Malgré l'importance de cette échéance, les performances des modèles électriques varient fortement selon les marques. Tesla, leader incontesté de ce segment, a vu ses immatriculations s'effondrer de 53 %, tandis que la Dacia Spring, autre star du marché en 2023, a enregistré une baisse dramatique de 93 %. À l'inverse, Renault et BMW ont réussi à tirer leur épingle du jeu, avec des hausses respectives de 13 % et 29 % de leurs ventes de véhicules électriques.
En contraste avec la déroute de l'électrique, les véhicules hybrides continuent de séduire les consommateurs français. En août 2024, les hybrides représentaient 43 % des ventes de VPN, soit une augmentation de 11 points par rapport à l'année précédente. Cette progression est portée par les hybrides légères (MHEV), dont les ventes ont bondi de 21 %, et les hybrides non rechargeables (HEV), qui ont enregistré une hausse de 7 %. En revanche, les hybrides rechargeables (PHEV) ont vu leurs ventes chuter de 35 %, représentant désormais 7 % du marché.
Les motorisations thermiques, quant à elles, continuent leur déclin. Les ventes de voitures essence ont reculé de 37 %, pour une part de marché de 32 %, tandis que les ventes de diesel ont chuté de 43 %, représentant à peine 7 % du marché.
En contraste avec la déroute de l'électrique, les véhicules hybrides continuent de séduire les consommateurs français. En août 2024, les hybrides représentaient 43 % des ventes de VPN, soit une augmentation de 11 points par rapport à l'année précédente. Cette progression est portée par les hybrides légères (MHEV), dont les ventes ont bondi de 21 %, et les hybrides non rechargeables (HEV), qui ont enregistré une hausse de 7 %. En revanche, les hybrides rechargeables (PHEV) ont vu leurs ventes chuter de 35 %, représentant désormais 7 % du marché.
Les motorisations thermiques, quant à elles, continuent leur déclin. Les ventes de voitures essence ont reculé de 37 %, pour une part de marché de 32 %, tandis que les ventes de diesel ont chuté de 43 %, représentant à peine 7 % du marché.