Pass sanitaire : les changements de dernière minute




Le 9 Aout 2021, par Paolo Garoscio

Après sa promulgation, la loi étendant le Pass sanitaire en France entre en vigueur lundi 9 août 2021 jusqu’au 15 novembre 2021. Pendant le week-end du 7 août 2021, le gouvernement a toutefois fait quelques ajustements de dernière minute, notamment sur les sanctions et sur la durée de validité des tests de dépistage.


Les tests de dépistage anti-Covid valable 72 heures

Pixabay/christo Anestev
C’est la bonne nouvelle qui a été annoncée durant le week-end du 7 août 2021 par le gouvernement : la durée de validité du Pass sanitaire issu du dépistage négatif de la Covid-19 est rallongée. Initialement valables 48 heures, ils seront finalement valables 72 heures, ce qui réduit le nombre de tests à faire dans une semaine. Et ce n’est pas tout : outre les tests PCR et antigéniques, le gouvernement a annoncé que les autotests de dépistage seraient également valables pour obtenir le Pass sanitaire s’ils sont effectués sous la supervision d’un professionnel de santé.

Naturellement, le Pass sanitaire peut être également obtenu par le biais d’un schéma vaccinal complet, ce qui est le cas pour 68 % des adultes de plus de 18 ans. Pour rappel, ce n’est qu’à cette population que le Pass sanitaire sera demandé durant l’été ; les 12-17 ans n’y seront soumis qu’à partir du mois d’octobre 2021.

De lourdes amendes pour les fraudes

Mais le gouvernement s’inquiète de la multiplication des faux Pass sanitaire, vendus notamment par des arnaqueurs sur les réseaux sociaux, ainsi que de l’usurpation de Pass, en famille par exemple. De fait, selon les informations du Journal du Dimanche, des sanctions sont prévues : 135 euros d’amende (750 euros en cas de majoration), puis 1.500 euros d’amende pour la première récidive sous 30 jours et même 3.750 euros et 6 mois de prison en cas de double récidive.

Les professionnels qui ne contrôleraient pas le Pass sanitaire alors qu’ils y sont tenus risquent également gros : des amendes de 1.000 à 9.000 euros pour les personnes physiques et jusqu’au 45.000 euros pour les personnes morales.

Ce sont toutefois les faussaires qui risquent le plus : entre 2 et 10 ans de prison, selon qu’il y ait un réseau ou non, pour faux, usage de faux et escroquerie en bande organisée.