La compagnie aérienne ne fait ici que suivre les directives de l’AESA (Agence européenne de la sécurité aérienne) datées du 9 décembre dernier. Air France est, avec l’allemand Lufthansa qui l’a annoncé jeudi, une des premières compagnies européennes à se mettre au diapason des nouvelles règles moins contraignantes pour les passagers. Ces derniers auront ainsi tout loisir de continuer à utiliser leurs smartphones pendant toute la durée du vol, y compris durant les phases critiques de décollages et d’atterrissages.
Air France met seulement deux conditions : une, que l’appareil soit en mode « avion », une fonction proposée dans tous les terminaux électroniques. Ce mode interdit l’utilisation de plusieurs normes sans fil, dont le Bluetooth et la 3G/4G. Pas question de passer un coup de fil ou d’envoyer un message texte, donc… Et les passagers devront observer les consignes de sécurité de l’équipage, et éteindre leurs appareils en cas de conditions particulières.
La compagnie aérienne n’a pas communiqué sur le déploiement du wi-fi dans ses avions. De plus en plus d’entreprises de transport aérien proposent l’accès internet par wi-fi – Lufthansa va l’étendre à tous ses vols long-courriers d’ici un an. Air France se contente actuellement d’une poignée d’avions.
L’utilisation pendant le vol des fonctions cellulaires dans les avions, comme les SMS ou le courriel, est également étudiée par l’AESA, qui publiera de nouvelles orientations dans les mois à venir. En revanche, la Commission s’est opposée à la possibilité de passer des appels – la quiétude des voyageurs est à ce prix.
Le mouvement a été initié l’an dernier par la FAA, équivalent américain de l’AESA, qui a autorisé après de longues années d’études et de controverses, l’usage des appareils électroniques durant les décollages et atterrissages.