Des ventes qui plongent
La tendance est toujours dans le rouge pour l’industrie automobile française. En février, le nombre d’immatriculations neuves a reculé de 13% par rapport à février 2021, rapporte la PFA (Plateforme de la filière automobile). Petite consolation, la baisse est moins forte qu’en janvier, durant lequel les immatriculations avaient flanché de 18%. Le mois dernier, les constructeurs ont écoulé 115.386 véhicules neufs (132.637 il y a un an).
En prenant en compte les deux premiers mois de 2022, la baisse est de 15,73% avec un total de 218.285 immatriculations neuves. Les mêmes causes ont provoqué les mêmes effets : en janvier comme en février, les constructeurs automobiles ont subi des problèmes de production : la chaîne d’approvisionnement subit depuis plusieurs mois une pénurie de composants électroniques, a relevé le directeur de communication de la PFA, François Roudier.
Tesla tire son épingle du jeu
Dans ce contexte, tous les constructeurs sont en difficulté, à l’exception notable de Tesla qui a enregistré un bond de ses immatriculations neuves de près de 205% ! Le spécialiste américain des véhicules électriques a l’habitude de livrer de grosses quantités tous les deux ou trois mois, ce qui explique ce saut vertigineux des livraisons. Pour le reste, tout le monde baisse à commencer par Stellantis : quasiment -20% avec 39.188 véhicules vendus, dont -14,14% pour la marque Citroën.
Le groupe Renault accuse une baisse de 11,54% avec 25.100 immatriculations neuves. Les constructeurs étrangers ne sont pas épargnés : Volkswagen affiche un recul de 12,62% (14.420 véhicules), Daimler (qui possède les marques Mercedes et Smart) de près de 18% avec 3.343 unités. Toyota et Nissan font pire encore avec des baisses de respectivement 20% et 29%.