Censure des liens externes… et conséquences légales
Dans un tweet publié par le compte officiel du support de Twitter, la nouveauté : il devenait interdit de poster ou de mettre en bio des liens renvoyant vers des concurrents. Facebook, Instagram et, surtout, Mastodon étaient directement visés. Poster des liens vers ces réseaux sociaux, pratique courante pour les influenceurs ou encore les marques, pouvait conduire à la suspension voire la suppression du compte.
Sauf que très rapidement les conséquences légales de la mesure ont été pointées du doigt. Outre être contraire à la « liberté d’expression » prônée par Elon Musk, cette censure faisait de Twitter un média éditorial. Or, c’est un changement de statut notable. Les médias éditoriaux, comme les journaux, sont responsables pénalement de l’ensemble des contenus qui sont publiés. En somme, en cas d’incitation au terrorisme ou encore de pédopornographie, Twitter pouvait être traîné dans un tribunal.
Elon Musk demande s’il doit quitter Twitter
Sans surprise, le tweet n’aura pas duré longtemps. Moins de 12 heures plus tard, il était supprimé, sans qu’une position officielle de Twitter ne soit explicitée. Mais il y a fort à parier que l’équipe juridique du réseau social a identifié le problème et a rebroussé chemin concernant la décision.
Est-ce la raison qui a poussé Elon Musk a demander s’il doit quitter Twitter ? Difficile à dire. Le milliardaire a néanmoins lancé un sondage à ce sujet, précisant qu’il se pliera à la volonté des internautes. Et celle-ci est claire : après plus de 16,5 millions de votes, pour 57,5% des interrogés, Elon Musk doit bien démissionner de son poste de PDG de Twitter.