Une offre publique de leasing pour les véhicules électriques
Malgré les aides du gouvernement, acquérir un véhicule électrique n’est pas encore à la portée de tous les automobilistes. Loin de là : une voiture électrique coûte en effet, en moyenne, 60% plus cher qu’un modèle à moteur thermique équivalent. Or, pour atteindre les objectifs de réduction de gaz à effet de serre indispensables pour contenir le réchauffement climatique, il faut aller plus loin que les bonus de l’État. nnÀ l’occasion de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, deux candidats proposent un système de leasing pour les populations modestes, Anne Hidalgo pour le Parti socialiste, et Emmanuel Macron. Le programme du président-candidat veut permettre l’accès à des véhicules propres pour « dépenser moins, consommer moins » avec une offre de leasing pour les véhicules électriques. Cette mesure concerne trois publics : les jeunes, le grand public (sous condition de ressources) et les professionnels du socio-médical.
Priorité à l’industrie française
Concrètement, il s’agit dès 2023 de proposer 100.000 voitures à moins de 100 euros par mois. Pour y parvenir, l’État va travailler avec des partenaires privés, de préférence français. Ce dispositif cherche en effet à mettre en avant des modèles qui contiennent des technologies développées et produites majoritairement dans l’Hexagone, comme des batteries et des processeurs. Néanmoins, dans un premier temps, les pouvoirs publics pourraient ne pas avoir d’autre choix que d’accepter aussi des voitures étrangères.
Même si ce chiffre de 100.000 voitures parait modeste, il représente tout de même un défi pour l’industrie automobile française qui pourrait ne pas avoir les structures suffisantes pour produire autant d’unités. La mesure bénéficiera d’une enveloppe de 50 millions d’euros pour 2023… Mais encore faut-il qu’Emmanuel Macron décroche un second mandat.
Il n’y a pas que Macron et Hidalgo qui proposent des solutions. On sent clairement que vous êtes orientés politiquement.
Le constructeurs auto français, sont à la rue. Même la 308 n’est pas une réussite. On atteint tous juste 250 kms d’autonomie, si la voiture est chargée de passagers et bagages, galerie de toit, ski, vélos.
Les choses vont trop lentement pour l’électrique, modèles auto, bornes de recharges rapides, aides financières. De plus, les 20% de français qui détiennent 100% de la richesse et des meilleures salaires (il faut le rappeler, l’inégalité de la répartition des richesses en France est désastreuse et féodale !), n’achètent pas assez de voitures électriques, ce qui ferait un marché de l’occasion plus accessible pour les autres français ne faisant pas partie des 20%.
Et encore, ce marché de l’occasion serait faussé. La cause est, que les batteries n’ont que rarement une durée de vie de plus de 150 000 kms. Ce qui veut dire, que l’acheteur d’occasion, sera lésé, par le fait de racheter les batteries neuves, qui représente la plus grande part du coût de la voiture.
Encore une fois, c’est le serpent qui se mort la queue. Et puis, la priorité n’est pas les véhicule légers, mais surtout les poids lourds et super lourds, qui sont de gros pollueurs. Pour cela, il faut réorganiser le fret ferroviaire et donc les implantations d’entreprises. Tout est à revoir. On a mis 100 ans pour organiser une société autour du pétrole et de la voiture, du camion et autres, il faudra 100 ans pour réorganiser la chose.
L’avenir lointain, n’est pas dans la batterie au lithium (ressource naturelle non inépuisable, déjà très convoité par la Chine et autres… Donc on sera toujours pas autonomes en France). L’avenir c’est la pile à combustible et la fusion nucléaire. Même l’hydrogène « vert », n’est pas une solution « non polluante ».