L’évolution de l’inflation alimentaire en question
Marc Fesneau a récemment la question de l’inflation en France au micro de France Inter. D’après les prévisions de l’Insee, l’inflation devrait connaître un ralentissement, se situant autour de 2,5% en juin 2024. Cette nouvelle intervient après la fin de l’opération « trimestre anti-inflation » dans les supermarchés, une initiative visant à limiter les tarifs de certains produits. Malgré cela, Marc Fesneau reste optimiste, assurant que « les prix vont baisser » dans certains secteurs, bien qu’il n’ait pas précisé lesquels.
Le ministre souligne que, même si le pic inflationniste semble être derrière nous, il est peu probable de revenir aux niveaux d’avant 2021. Il attribue cette situation à divers facteurs, notamment l’augmentation des salaires, le maintien des coûts énergétiques et le prix élevé de certains produits, comme le sucre, dus à une production limitée. Ces éléments contribuent à façonner le paysage économique actuel.
Grande distribution et agriculture, entre exigences et réalités
Marc Fesneau exprime également des réserves quant à l’attitude de certains acteurs de la grande distribution dans les négociations commerciales. Il critique le paradoxe de ces opérateurs qui se plaignent des prix élevés tout en exigeant des standards élevés en agriculture. Pour lui, il est essentiel que les contraintes environnementales, qui pèsent lourdement sur l’agriculture, se reflètent dans les prix des produits.
Abordant le sujet de l’agriculture industrielle, le ministre réfute l’idée d’une telle pratique en France. Il souligne que la taille moyenne des élevages français, avec 70 à 80 vaches, est bien en deçà du seuil considéré comme « industriel ». Marc Fesneau invite à observer ce phénomène dans d’autres pays, mais souligne qu’en France, l’agriculture conserve une échelle plus modeste et traditionnelle.