Le niveau de 2019 dépassé
Après une année 2020 pandémique qui a marqué un fléchissement des projets d’investissements étrangers en France, l’Hexagone a redressé la tête en 2021. 1.607 sites nouveaux, repris ou étendus ont été enregistrés par l’agence Business France, en charge de la promotion des sites France auprès d’investisseurs étrangers. C’est plus qu’en 2019, une année record. Ces sites, dont 460 sont des projets industriels, permettent de créer ou de maintenir 45.000 emplois (dont 34% sont des emplois industriels).
Les emplois maintenus correspondent à des rachats d’entreprises existantes par des investisseurs étrangers, détaille Christophe Lecourtier, le directeur général de Business France. « On a une progression à la fois en nombre de projets et en nombre d’emplois de 50% en cinq ans », ajoute-t-il. C’est l’Allemagne qui a été le premier investisseur étranger en France avec 297 projets en 2021 (18% du total des sites, 18% des emplois créés).
L’Allemagne, premier investisseur étranger en France
Viennent ensuite les États-Unis avec 247 projets, mais le nombre d’emplois maintenus ou créés sont plus nombreux puisque les sites américains représentent 22% du total (soit plus de 10.000 emplois). Le Royaume-Uni est troisième sur le podium, avec 151 projets (9% du total, 9% des emplois), et ce malgré les difficultés liées au Brexit. Les pays européens sont les premiers investisseurs étrangers en France.
La moitié des projets sont de nouvelles implantations, contre 44% pour les extensions qui pèsent près de la moitié des emplois, souligne entre autre Business France. De nombreux projets s’inscrivent dans les lignes des plans France Relance et France 2030, qui ont trait à l’industrie, à la santé, à la transition électrique dans l’automobile ainsi que dans les énergies renouvelables.