Des prix orientés à la baisse
Accalmie sur le front des carburants à la pompe. Le relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique indique en effet que les prix dans les stations-services sont passés sous le seuil des 2 euros le litre. Le gazole revient ainsi à 1,9755 euro du litre en moyenne, alors qu’il coûtait 2,1407 euros la semaine précédente. Idem pour le SP95, dont le prix reflue à 1,9737 euro au lieu de 2,0825 euros. Quant au SP95-E10, le litre coûtait en moyenne 1,9334 euros la semaine dernière, contre 2,0286 euros auparavant.
Les prix à la pompe n’ont cessé d’augmenter ces derniers mois en raison de la reprise économique très forte qui a entraîné une hausse importante de la demande en produits pétroliers. La guerre en Ukraine n’a fait qu’accélérer le mouvement haussier, que beaucoup considèrent comme spéculatif : l’industrie pétrolière ne constate en effet aucune tension sur les approvisionnements. L’Ufip Energies et Mobilité indique ainsi que les dépôts sont régulièrement débloqués.
Pas de tensions sur les approvisionnements
Cette baisse des prix peut-elle être durable ? Les perspectives sur les carburants sont très volatiles actuellement. Les cours sont toujours au plus haut, avec un baril de Brent de la mer du Nord (qui fait référence en Europe) à 110 $. Mais peut-être qu’après le vent de panique qui a soufflé sur les marchés suite à l’agression russe en Ukraine, les choses vont redevenir un peu plus saines.
Le gouvernement a cependant annoncé un cadeau pour les automobilistes, sous la forme d’une remise de 15 centimes par litre de carburant. Une mesure qui sera mise en place à partir du 1er avril et qui durera quatre mois. En revanche, pas question de baisser les taxes sur les carburants, qui représentent une part très importante des prix à la pompe.