L’inflation touche aussi les jouets
Avec une inflation mesurée à 5,6% en septembre et un niveau de hausse des prix qui devrait se prolonger jusqu’à la fin de l’année (et au-delà), Noël risque d’être plus compliqué pour le budget des ménages. Michel-Edouard Leclerc prévient sur BFMTV : « Cela coûtera plus cher d’offrir des jouets à ses enfants ». Les parents doivent donc prévoir des dépenses plus importantes pour la fin de l’année.
Alors que la grande distribution a commencé à acheter des jouets pour garnir les rayons à Noël, le patron de l’enseigne Leclerc explique que les coûts de transport ainsi que la hausse des prix des licences sur les grandes marques internationales ont d’ores et déjà un impact sur les jouets. Et ils ne seront pas les seuls produits à subir une augmentation. Les chocolats aussi seront plus onéreux.
Des marges réduites sur les chocolats
Néanmoins, le dirigeant promet un effort sur les confiseries : « Notre intérêt est que la croissance de vente soit là. On va compenser des hausses sur des chocolats, des confiseries ne prenant pas de marges ». Quant aux consommateurs, ils ne pourront pas faire autrement que de procéder à des choix difficiles « pour pouvoir offrir à leurs enfants de beaux jouets » : c’est le budget alimentation qui servira de variable d’ajustement, « avec des pâtes premier prix et du vin de pays ».
Noël sera donc plus difficile, mais c’est toute l’année prochaine qui va être compliquée. Certes, le gouvernement a annoncé que les prix des factures de gaz et d’électricité seront plafonnés… mais à hauteur de 15%. Et cela nécessitera un effort considérable de la part des finances publiques : 45 milliards d’euros dans la loi de finances 2023.