Les produits « premier prix » valent-ils réellement le coup ?

L’association 60 millions de consommateurs a mené une étude comparative sur 110 produits alimentaires « premier prix » et de grandes marques. Cette analyse révèle des résultats surprenants, notamment sur les produits peu transformés et les produits animaliers.

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Les produits « premier prix » valent-ils réellement le coup ? - © journaldeleconomie.fr

Les produits peu transformés : un choix judicieux

L’étude montre que pour les produits peu ou pas transformés tels que la farine, le sel, le sucre ou les coquillettes, les différences de composition entre les produits « premier prix » et les grandes marques sont minimes. Les produits « premier prix » se révèlent souvent être des alternatives intéressantes, offrant un avantage significatif en termes de prix, sans compromettre la qualité. Par exemple, les coquillettes « premier prix » d’E.Leclerc sont presque deux fois moins chères au kilo que leur équivalent de grande marque, ce qui les rend dignes d’intérêt malgré l’incertitude quant à leur qualité gustative avant dégustation.

En revanche, les produits « premier prix » d’origine animale tels que les œufs, le poulet, le bœuf ou les sardines, ainsi que les produits transformés comme les gâteaux au chocolat ou les pâtes à tartiner, présentent des inconvénients notables. Les conditions d’élevage des animaux et la qualité de leur alimentation sont souvent moindres dans ce type de produits, ce qui affecte la qualité finale du produit. Les produits transformés, quant à eux, contiennent peu d’ingrédients nobles, sont riches en additifs et affichent un faible engagement en matière de responsabilité environnementale.

Produits animaliers et transformés : la prudence de mise

Le jambon blanc « premier prix » est un exemple frappant, tous contenant des nitrites, des conservateurs associés à un risque accru de cancers colorectaux. De plus, les ingrédients nobles sont souvent présents en quantité moindre, et les substituts utilisés pour réduire les coûts peuvent affecter la qualité et la sécurité du produit. Cependant, il est important de noter que les grandes marques ne sont pas toujours irréprochables non plus, certains produits « premier prix » rivalisant avec elles en termes de qualité.

L’étude de 60 millions de consommateurs souligne l’importance de lire attentivement les étiquettes des produits alimentaires, en particulier en cette période d’inflation où les consommateurs se tournent de plus en plus vers ces produits plus abordables. Les résultats montrent que, si les produits peu transformés peuvent souvent être choisis sans crainte, une vigilance accrue est nécessaire pour les produits animaliers et les produits transformés. Il s’agit d’un exercice d’équilibre entre le coût et la qualité, avec une attention particulière portée aux aspects éthiques et sanitaires de la consommation.

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