Cette procédure, actée par le tribunal de commerce de Nanterre, donne du temps à la société en difficulté pour trouver des repreneurs ou pour se restructurer, à l’abri des créanciers. Pixmania emploie 430 personnes, dont 320 en France.
Le groupe, lancé sous le nom Fotovista, vendait des tirages photo ; sous le nom Pixmania, il a élargi son offre aux produits électroniques. Son catalogue s’est élargi petit à petit pour ressembler à celui d’Amazon — c’est bien là son problème : il est bien difficile de concurrencer des poids lourd comme l’ogre américain ou des enseignes spécialisées connues comme la Fnac ou Darty.
Le chiffre d’affaires de Pixmania a plongé : l’an dernier, il était de 295 millions d’euros, contre 806 millions quatre ans plus tôt. Malgré les efforts, l’entreprise est toujours déficitaire. Ces difficultés vont pousser la société à changer son modèle économique pour devenir une place de marché permettant aux vendeurs tiers de commercer avec les clients. Une activité qui est aussi celle d’Amazon.