10 milliards pour financer le gel des prix du gaz
Entre l’inflation galopante et la flambée des cours de l’énergie, les conséquences de la guerre en Ukraine vont continuer à alimenter l’augmentation tous azimuts des prix, dans tous les domaines. Le gouvernement est à la manœuvre pour compenser, autant que possible, les pertes de pouvoir d’achat des Français. Et pour ce faire, ce sont plus de 20 milliards d’euros qui vont être investis par l’État, a annoncé Bruno Le Maire.
Au micro de RMC et BFMTV, le ministre de l’Économie a affirmé que « la facture totale s’élève à plus de 20 milliards d’euros sur la seule protection de nos compatriotes contre la flambée des prix de l’énergie ». Et de détailler : le plafonnement des prix de l’électricité vont revenir à 8 milliards d’euros, l’indemnité inflation à 4 milliards d’euros. Quant au gel des prix du gaz jusqu’à la fin de l’année, la mesure est évaluée à 10 milliards, contre 1,2 milliard qui avait été budgété jusqu’à présent.
Pas de « quoi qu’il en coûte »
Il n’est pas question de reprendre la formule du « quoi qu’il en coûte » qui avait été de mise durant la pandémie, car « on ne répond pas à un tournant géopolitique majeur uniquement en versant un chèque ici ou là ». Toutefois, le gouvernement se dit prêt à envisager des mesures ciblées de soutien au pouvoir d’achat. « Nous apporterons une réponse à tous les Français les plus touchés par la crise », a indiqué le locataire de Bercy.
Le gouvernement, Jean Castex en tête, planche sur un « plan de résilience économique et social » tel que l’a demandé Emmanuel Macron. Il sera forcément question de la hausse des prix de l’énergie et du carburant, alors que le baril flirte avec les 140 $ en raison de la guerre en Ukraine. Et les difficultés sont loin d’être terminées…