Le pétrole au plus haut
La remise de 18 centimes du litre accordée dans les stations service ne durera pas éternellement. En fait, elle devrait être supprimée à la fin de l’été. Dans un contexte où les cours du pétrole sont au plus haut, le gouvernement prévoit de nouvelles mesures de soutien au pouvoir d’achat des automobilistes, tout particulièrement ceux qui n’ont pas d’autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler. nnPremier dispositif : la « prime de transport » qui permet à un employeur de prendre en charge une partie des frais de carburant va être relevée. Le plafond d’exonération fiscale et sociale va ainsi passer de 200 à 400 euros pour 2022 et 2023. Un coup de pouce bienvenu, mais qui ne suffira pas pour compenser la hausse des prix à la pompe. Les conditions d’éligibilité de cette prime vont aussi s’élargir fortement.
Prime de transport améliorée
La prime de transport pourra ainsi être demandée par tous les salariés qui engagent des frais de carburant ou des frais d’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou hydrogène pour leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, selon le texte obtenu par l’AFP et Le Figaro. La mesure ne peut actuellement bénéficier qu’aux salariés en dehors de l’Ile-de-France, d’une zone urbaine ou encore pour ceux qui travaillent en dehors des horaires des transports en commun.
Les salariés pourront cumuler la prime de transport avec la prise en charge par l’employeur de la moitié du prix d’un abonnement aux transports en commun. Et ceux qui cumulent la prime de transport avec le forfait mobilités durables (modes de transport à mobilité douce) profiteront d’un plafond d’exonération qui passera de 500 à 700 euros.