Stellantis et CATL s’associent
Les deux protagonistes sont bien connus. Stellantis, résultant de la fusion de PSA et FCA, est un colosse de l’industrie automobile avec une présence mondiale et un portefeuille diversifié incluant des marques comme Peugeot, Citroën, et Fiat. Quant à CATL, basée en Chine, domine le marché mondial des batteries pour véhicules électriques. Connue pour son avancée technologique et sa capacité de production, CATL est devenue incontournable dans le domaine des batteries.
L’accord entre Stellantis et CATL vise l’approvisionnement de Stellantis en batteries LFP pour ses véhicules électriques européens. Les deux gorupes évoquent même la perspective de créer une coentreprise pour la production de ces batteries. Carlos Tavares, PDG de Stellantis, souligne l’importance de cet accord dans la stratégie à long terme de l’entreprise, visant à rendre les véhicules électriques plus abordables et à contribuer à la neutralité carbone.
La technologie LFP : des batteries meilleures en tout point ?
L’avantage de cet accord est qu’il porte sur la technologie LFP (Lithium Fer Phosphate) des batteries. Cette dernière se distingue par son coût réduit, sa stabilité thermique exceptionnelle et l’utilisation de moins de terres rares pour la fabrication. De fait, elles sont moins chères en matériaux et moins chères à la vente, ce qui permet de faire baisser le prix des véhicules. C’est en tout cas l’objectif de Stellantis alors que le secteur des voitures électriques se fait de plus en plus concurrentiel et que le gouvernement français a serré la vis sur les aides.
Cette technologie est un atout pour Stellantis, lui permettant de proposer des véhicules électriques plus économiques, comme la nouvelle Citroën C3 électrique, proposée à un prix bas avec une autonomie relativement élevée, au-dessus de 300 km selon les premiers éléments fournis.