Warren Buffet entend répondre ainsi à un micro scandale qui a frappé le monde de la bourse et son agence d’information. Le Wall Street Journal a en effet publié le 6 février 2014 un article dans lequel il révèle l’accès direct aux communiqués de Business Wire dont bénéficieraient certaines agences de trading à haute fréquence. Rien d’illégal, mais à la Bourse de Wall Street la polémique aurait enflé.
En effet, le trading à haute fréquence étant un trading utilisant des algorithmes complexes permettant d’émettre des ordres en Bourse très rapidement, un accès direct aux communiqués pourrait entrainer un déséquilibre dans les transactions entre ces agences de trading et les traders traditionnels. Car quelques millisecondes suffisent à un ordinateur pour émettre un ordre d’achat ou de vente.
Or, les autres investisseurs ne peuvent obtenir ces informations que via les médias dits « intermédiaires » à savoir les médias tels que Bloomberg ou Dow Jones. Un écart de temps qui se limite parfois à quelques secondes voire moins, mais qui dans le milieu du trading à haute fréquence représente des milliards de dollars.
Cathy Baron Tamraz, PDG de Business Wire, explique que la publication de l’article du Wall Street Journal avait entraîné non seulement des rumeurs mais également de la méfiance de la part de ses clients, ce qui justifie en soi la décision de clore tout rapport privilégié avec les sociétés de trading à haute fréquence.
Les autorités américaines ont immédiatement salué la décision de Business Wire qui est même allé plus loin dans son opération transparence et aurait chargé un cabinet d’avocats d’enquêter sur des possibles malversations liées aux communiqués du groupe.
En effet, le trading à haute fréquence étant un trading utilisant des algorithmes complexes permettant d’émettre des ordres en Bourse très rapidement, un accès direct aux communiqués pourrait entrainer un déséquilibre dans les transactions entre ces agences de trading et les traders traditionnels. Car quelques millisecondes suffisent à un ordinateur pour émettre un ordre d’achat ou de vente.
Or, les autres investisseurs ne peuvent obtenir ces informations que via les médias dits « intermédiaires » à savoir les médias tels que Bloomberg ou Dow Jones. Un écart de temps qui se limite parfois à quelques secondes voire moins, mais qui dans le milieu du trading à haute fréquence représente des milliards de dollars.
Cathy Baron Tamraz, PDG de Business Wire, explique que la publication de l’article du Wall Street Journal avait entraîné non seulement des rumeurs mais également de la méfiance de la part de ses clients, ce qui justifie en soi la décision de clore tout rapport privilégié avec les sociétés de trading à haute fréquence.
Les autorités américaines ont immédiatement salué la décision de Business Wire qui est même allé plus loin dans son opération transparence et aurait chargé un cabinet d’avocats d’enquêter sur des possibles malversations liées aux communiqués du groupe.