Plus d’un million de bénéficiaires de plus pour la Prime Macron
En déplacement dans le Gers, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a donné quelques chiffres concernant la prime Macron 2022. Le nombre de salariés qui en ont bénéficié est en hausse : 5,5 millions en 2022, contre un peu plus de 4 millions en 2021. Mais cela ne représente qu’un salarié sur quatre : le privé compte, en France, 21 millions de salariés.
La prime Macron est donc loin de bénéficier à tout le monde, mais les montants versés sont en hausse. « Une augmentation de 50% par rapport à 2021 », annonce fièrement Gabriel Attal, cité par La Tribune. Insuffisant, toutefois, pour atteindre le plafond de versement. Il a été triplé en 2022, mais le montant moyen de la Prime Macron en 21022 n’atteint même pas le plafond précédent.
La prime Macron est donc loin de bénéficier à tout le monde, mais les montants versés sont en hausse. « Une augmentation de 50% par rapport à 2021 », annonce fièrement Gabriel Attal, cité par La Tribune. Insuffisant, toutefois, pour atteindre le plafond de versement. Il a été triplé en 2022, mais le montant moyen de la Prime Macron en 21022 n’atteint même pas le plafond précédent.
789 euros par personne en moyenne ?
Selon les données dévoilées par le ministre, en France la Prime de partage de la valeur aura été, en 2022 en moyenne, de 789 euros par salarié bénéficiaire. En 2021, le montant moyen n’était que de 494 euros. Et sur l’ensemble des salariés, ce sont 4,4 milliards d’euros qui ont été versés, affirme l’exécutif.
Toutefois, ces montants cachent d’importantes inégalités. Pour commencer, le montant moyen en 2022 n’a pas atteint le plafond de 1.000 euros en vigueur en 2021. Et encore moins les plafonds de 3.000 ou 6.000 euros (en fonction de la présence ou non d’un accord d’intéressement) en vigueur en 2022. L’augmentation des plafonds n’aura donc finalement bénéficié qu’aux salariés qui avaient déjà obtenu la prime maximum en 2021.
Toutefois, ces montants cachent d’importantes inégalités. Pour commencer, le montant moyen en 2022 n’a pas atteint le plafond de 1.000 euros en vigueur en 2021. Et encore moins les plafonds de 3.000 ou 6.000 euros (en fonction de la présence ou non d’un accord d’intéressement) en vigueur en 2022. L’augmentation des plafonds n’aura donc finalement bénéficié qu’aux salariés qui avaient déjà obtenu la prime maximum en 2021.
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