Le constructeur automobile champion des bénéfices
Dans un marché automobile en panne sèche, Stellantis a su tirer son épingle du jeu. Le constructeur automobile issu de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler affiche en effet des bénéfices de 16,8 milliards d'euros au titre de l'exercice 2022, soit 26% de mieux par rapport à l'année précédente ! Ce niveau de bénéfices dépasse celui de LVMH (14,1 milliards), le numéro 1 mondial du luxe…
Pour compenser les baisses des ventes liées entre autres à des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, Stellantis a misé sur une stratégie de hausse des prix. En Europe, le groupe aux 14 marques a vendu 2,6 millions de véhicules, un volume en recul de 8%. Sur le marché nord-américain en revanche, le constructeur enregistre une hausse de 2% avec 1,8 million de véhicules.
Pour compenser les baisses des ventes liées entre autres à des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, Stellantis a misé sur une stratégie de hausse des prix. En Europe, le groupe aux 14 marques a vendu 2,6 millions de véhicules, un volume en recul de 8%. Sur le marché nord-américain en revanche, le constructeur enregistre une hausse de 2% avec 1,8 million de véhicules.
Stellantis en pointe pour les primes
Le chiffre d'affaires a progressé de 18% d'une année sur l'autre, à près de 180 milliards d'euros, dont 85 milliards sur le marché nord-américain. Dans le reste du monde, le chiffre d'affaires a progressé de 34%. La marge opérationnelle s'établit de son côté à 3,8 milliards, soit le double de celle de 2021. L'avenir, c'est l'électrique : Stellantis a écoulé 288.000 véhicules électriques l'an dernier, soit 41% de plus.
Les salariés vont profiter de cette très bonne santé avec 2 milliards d'euros de primes qui leur seront versées. Cela représente un minimum de 4.300 euros pour les salariés français. Les actionnaires ne seront pas oubliés avec des dividendes de 4,2 milliards, soit 1,34 euro par action (1,05 euro en 2021).
Les salariés vont profiter de cette très bonne santé avec 2 milliards d'euros de primes qui leur seront versées. Cela représente un minimum de 4.300 euros pour les salariés français. Les actionnaires ne seront pas oubliés avec des dividendes de 4,2 milliards, soit 1,34 euro par action (1,05 euro en 2021).
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