Les prix du pétrole n’ont cessé de baisser depuis leur plus haut enregistré en octobre. Depuis, c’est la dégringolade pour le baril de brut : la semaine dernière, les cours ont ainsi chuté de 11% dans un contexte où règnent toujours la surproduction ainsi que des craintes liées aux tensions géopolitiques. Le baril de Brent s’échangeait ce lundi à 53,83 dollars, un chiffre stable par rapport à vendredi dernier, ce qui ne lui permet pas de rattraper le fort recul enregistré sur la semaine. Les investisseurs n’ont manifestement pas entendu la déclaration de l’Opep, l’organisation des pays producteurs de pétrole, qui ont assuré que le marché reviendrait à l’équilibre l’année prochaine.
Les automobilistes peuvent donc en profiter : les prix à la pompe ont suivi cette courbe la semaine dernière, d’après les chiffres officiels parus lundi 24 décembre. Le gazole, carburant le plus vendu en France, coûtait ainsi 1,4133 euro du litre, en recul de 1,14 centime par rapport à la semaine précédente. Le gazole retrouve ainsi ses niveaux de prix du mois d’avril. Tous les carburants sont logés à même enseigne : l’essence sans plomb 95 (SP95) revenait ainsi à 1,4232 euro le litre, soit 0,87 centime de moins. Le litre de super sans plomb 98 (SP98) coûte 1,4873 euro, en baisse de 0,95 centime.
Cette baisse pourrait donc se poursuivre en début d’année prochaine, ce d’autant que le gouvernement a renoncé à l’augmentation des taxes sur les carburants pour l’ensemble de 2019. Un sursis pour les automobilistes, mais qui n’efface pas pour autant la nécessité de la lutte pour l’environnement.