La bonne nouvelle c’est que les prix des médicaments en France sont restés stables depuis 2010. Mais le pouvoir d’achat des Français en matière de produits de santé ne s’est pas forcément amélioré, du fait d’une pratique que dénonce aujourd’hui l’association Familles Rurales. A savoir les écarts de prix pratiqués entre les officines françaises, des écarts allant parfois de un à quatre.
L’association, qui publie son rapport mardi 16 décembre, explique par exemple qu’une crème antidouleurs vendue 2,79 euros dans une pharmacie, sera cédée contre 8,90 euros dans une autre. Même écart entre une boîte de sérum Physiologica vendue 1,95 euro dans une officine, et 8 euros dans une autre.
L’étude, qui se base sur une enquête ayant pour base 45 pharmacies et 43 sites Internet, prend pour base des médicaments vendus sans ordonnance, en automédication, comme l’Immodium, l’Activir, le Nurofen, l’Humex, le Rennie ou l’Hextril. Familles Rurales ne dénonce pas telle ou telle pharmacie, mais plutôt une pratique née du fait qu’il n’existe plus de vignettes de prix sur les boîtes de médicaments et cela depuis le 1er juillet dernier. Les clients ne découvrent alors souvent les prix qu’une fois à la caisse…