Le dernier trimestre a accusé une baisse des ventes de jouets de 2%, selon la mesure effectuée par le cabinet NPD. Une déception, alors que le marché du jouet connaissait une croissance de ses ventes de 1% entre janvier et septembre. Résultat final : le secteur s’est contracté de 0,8% en 2017. Il s’agit d’une (mauvaise) surprise puisque la Fédération française des industries jouet et puériculture tablait sur une hypothèse de 2% sur l’année… et de 3% sur les trois derniers mois. Les professionnels pouvaient espérer un bon chiffre en fin d’année, la croissance ayant été de 6,7% au troisième trimestre.
Comment expliquer cette déception ? D’une part, les achats de Noël ont été tardifs : selon NPD, la dernière semaine de Noël a concentré 8% des ventes annuelles, un record pour le marché, qui affichait alors une progression de 10%. Des chiffres insuffisants pour rehausser le niveau des ventes globales du dernier trimestre. Plus inquiétant encore, les produits sous licence ont déçu : ils ont enregistré une baisse des ventes de 9%, ce qui est particulièrement important alors que cette catégorie de produits pèse à elle seule 22,5% du marché.
Si les films « Cars 3 » et « Lego Batman » ont permis au secteur des jouets sous licence de ne pas complètement sombrer, pour le reste le résultat s’est donc montré très décevant. Et ce n’est pas une spécificité française. Tout comme le succès des consoles et des jeux vidéo : ils ont capté une grande part des achats destinés à Noël, en particulier les PlayStation 4 (Sony) et Switch de Nintendo.