Un risque majeur pour les entreprises industrielles françaises
« Je n'ai jamais caché que l'augmentation des prix de l'électricité et du gaz représentait un risque majeur pour l’industrie française », a déclaré Bruno Le Maire lors d'une réunion avec 350 entreprises concernées au premier chef par la flambée des prix de l'énergie. Celle-ci a un impact majeur sur la production industrielle française, déplore le ministre de l'Économie.
Avec des prix de l'électricité et du gaz qui ont explosé ces derniers mois, la production des industries françaises va se contracter de 10% au quatrième trimestre, selon le locataire de Bercy. Bien que l'Hexagone soit moins en danger que d'autres pays européens (l'industrie pèse 13,5% du PIB français, contre 20% en Italie), il importe pour le gouvernement de sauver le tissu industriel tricolore. Ce sont notamment l'aluminium, l'acier, le verre et la chimie qui sont les principaux secteurs victimes de l'augmentation des prix de l'énergie.
Avec des prix de l'électricité et du gaz qui ont explosé ces derniers mois, la production des industries françaises va se contracter de 10% au quatrième trimestre, selon le locataire de Bercy. Bien que l'Hexagone soit moins en danger que d'autres pays européens (l'industrie pèse 13,5% du PIB français, contre 20% en Italie), il importe pour le gouvernement de sauver le tissu industriel tricolore. Ce sont notamment l'aluminium, l'acier, le verre et la chimie qui sont les principaux secteurs victimes de l'augmentation des prix de l'énergie.
Une aide plus accessible pour les PME
Pour épauler les entreprises industrielles en danger, Bercy va mettre en œuvre des réponses conjoncturelles et structurelles. Pour les PME, un dispositif d'aide simplifiée va faire son apparition à partir du 1er novembre. Cette aide sera versée aux entreprises dont la facture d'énergie représente plus de 3% du chiffre d'affaires en 2022, au lieu de 2021 comme c'est le cas actuellement (l'énergie était plus abordable l'an dernier).
Le plafond de l'aide pourra se monter à 4 millions d'euros, soit le double du montant actuel. Ce soutien reste cependant encore suspendu à un feu vert de l'Union européenne. Les industries « énergo-intensives » pourront par ailleurs bénéficier d'un soutien élargi au travers de dispositifs dérogatoires.
Le plafond de l'aide pourra se monter à 4 millions d'euros, soit le double du montant actuel. Ce soutien reste cependant encore suspendu à un feu vert de l'Union européenne. Les industries « énergo-intensives » pourront par ailleurs bénéficier d'un soutien élargi au travers de dispositifs dérogatoires.