Coût faramineux
Dans une note thématique, la Cour des comptes reprend la conclusion du rapport récent de RTE, dans lequel le gestionnaire du réseau s’interroge sur le vieillissement du parc nucléaire français et les besoins en électricité pour réduire l’utilisation des énergies fossiles, dans un contexte où il est nécessaire de limiter l’empreinte carbone du pays.
Les sages de la rue Cambon indiquent que la construction de nouveaux moyens de production d’énergie (nucléaires ou renouvelables) exige des décisions « urgentes » afin de garantir l’approvisionnement à l’horizon de la décennie 2040. « La production électrique française est aujourd'hui assurée à près de 70 % par des réacteurs nucléaires, dont les deux tiers auront cessé de produire avant 2050 », relèvent-ils.
Les sages de la rue Cambon indiquent que la construction de nouveaux moyens de production d’énergie (nucléaires ou renouvelables) exige des décisions « urgentes » afin de garantir l’approvisionnement à l’horizon de la décennie 2040. « La production électrique française est aujourd'hui assurée à près de 70 % par des réacteurs nucléaires, dont les deux tiers auront cessé de produire avant 2050 », relèvent-ils.
Partage des risques avec l’État
Mais ces nouveaux moyens de production décarbonés nécessiteront « non seulement un investissement financier considérable, mais aussi d'importants délais de construction », observe la note. D’où l’annonce récente d’Emmanuel Macron du lancement d’un nouveau programme nucléaire. EDF a proposé six nouveaux EPR pour une facture de 46 milliards d’euros, un coût que l’entreprise ne pourra supporter seule : le partage des risques devrait être fait avec l’État.
Il existe un « risque important » pour les finances publiques, selon la Cour des comptes, qui convient toutefois qu’il n’y a pas de décision facile « ni de solution à faible coût ni risque zéro ». Ce d’autant que les défis à relever du côté des énergies renouvelables sont tout aussi importants que pour le nucléaire, pour le stockage de l’énergie et leur implantation sur le territoire.
Il existe un « risque important » pour les finances publiques, selon la Cour des comptes, qui convient toutefois qu’il n’y a pas de décision facile « ni de solution à faible coût ni risque zéro ». Ce d’autant que les défis à relever du côté des énergies renouvelables sont tout aussi importants que pour le nucléaire, pour le stockage de l’énergie et leur implantation sur le territoire.