Recul important pour les prêts personnels
Au deuxième trimestre, les prêts personnels ont chuté de 27,8% sur un an, atteignant 2,75 milliards d’euros, contre 3,81 milliards d’euros à la même période l’année précédente. L’ASF indique que cette réduction est principalement due au fait que les prêts personnels sont devenus moins rentables pour les banques et les établissements de crédit, qui sont devenus plus sélectifs. La politique monétaire des banques centrales, caractérisée par une hausse des taux d’intérêt pour contrôler l’inflation, a contribué à rendre les prêts personnels moins attractifs. nnLes auteurs de l’étude mensuelle de l’ASF déclarent que « malgré les mesures de mensualisation du taux de l’usure, le bilan demeure lourd pour le prêt personnel ». Le taux d’usure, qui est le taux plafond calculé par la Banque de France pour protéger l’emprunteur contre le surendettement, n’a guère évolué au cours du semestre, passant de 21,04% au 1er janvier à 21,45% au 1er juillet pour les prêts d’un montant inférieur ou égal à 3.000 euros.
Premiers impayés dans le financement automobile
Tous crédits à la consommation confondus, la production a logiquement baissé au deuxième trimestre de 4,7%, pour un total de 12,19 milliards d’euros de nouveaux crédits. L’ASF note également que la chute des crédits immobiliers s’est accentuée ces derniers mois, avec une diminution de 40,8% sur un an au second trimestre.
Alors que les prêts personnels sont en déclin, les financements d’automobiles neuves ont augmenté de 10,5% au deuxième trimestre, selon l’ASF. Le volume de financement total des automobiles neuves s’élevait à 2,58 milliards d’euros entre avril et juin, une « bonne performance (…) essentiellement portée par les opérations de location avec option d’achat (LOA) ». Cependant, l’ASF a souligné que les premiers impayés, bien que stabilisés, persistent dans le financement automobile.