En plus d’une sanction record de 2,4 milliards d’euros, Google a dû mettre en place des solutions afin de remédier à son abus de position dominante dans le domaine des comparateurs de prix. Mais d’après la chaîne britannique Sky News, ces remèdes n’en sont pas : l’enquête a expliqué que Google aurait poussé des agences de publicité à créer de toutes pièces de faux sites de comparaison de prix, dans l’objectif de les afficher dans les résultats du moteur de recherche. Les services de Margrethe Vestager, la Commissaire à la concurrence, ont lancé une enquête sur ces « pratiques suspectes ».
« Nous avons signifié à Google que la comparaison d’achats, ce n’est pas de la publicité en tant que telle », a-t-elle expliqué. Fin juin, Google lançait un programme de services de comparaison basé sur un système d’attribution par enchères des premiers résultats payants dans ses résultats. Pour montrer que le secteur des comparateurs de prix était florissant, l’entreprise aurait demandé à des agences de « maquiller » des sites publicitaires en comparateurs de prix. L’idée est de multiplier indûment les services apparaissant dans l’encart Google Shopping…nnMais ces sites ne font que la promotion des annonceurs, ils n’ont rien de comparateurs de prix. « Bien sûr, nous l’avons constaté parce que nous faisons le suivi, mais aussi parce que des gens viennent nous voir », a indiqué Margrethe Vestager. La mise en conformité de Google doit être décidée prochainement par la Commission européenne.