Des allégations vertes mensongères
Les services du ministère de l’Économie font la chasse au greenwashing, à l’écoblanchiment en bon français. La pratique, très répandue, consiste pour une entreprise à « se donner une image responsable à l’égard de l’environnement ». Au total, 1100 établissements ont été contrôlés entre 2021 et 2022. Un sur quatre était en anomalie.
« Les professionnels communiquent de plus en plus sur les propriétés de durabilité, de responsabilité et de respect de l’environnement des produits ou services qu’ils commercialisent, explique la DGCCRF, dans un communiqué. Toutefois, il convient de s’assurer que ces allégations ne trompent pas le consommateur, reposent sur la réalité du mode de fabrication et s’inscrivent dans une démarche de transition écologique. »
Greenwashing : Des allégations dites « globalisantes »
Selon la DGCCRF, « une très grande proportion des allégations rencontrées était « globalisantes », c’est-à-dire ne renvoyait pas à un impact environnemental particulier mais suggérait plutôt un bénéfice global pour l’environnement : par exemple « respectueux de l’environnement », « écologique » ou « éco- responsable ». Par exemple, de la vaisselle en bois importée depuis l’Asie était présentée comme « éco-responsable« , et susceptible d’induire le consommateur en erreur.
Entre allégations environnementales fausses ou non justifiées, les mensonges côtoient également les demi vérités, pour mieux séduire les consommateurs. Quelles ont été les conséquences de ces contrôles de la DGCCRF ? La très large majorité des professionnels ont remis leurs produits en conformité en modifiant ou en supprimant les allégations trompeuses. Quant aux allégations ne pouvant être justifiées, elles ont très souvent été retirées.