La liste des infractions est sévère : rien qu’en 2014, la Croix-Rouge française s’est rendue coupable de 3 800 infractions aux heures supplémentaires. Plus de 10 heures de travail au quotidien, durées de travail hebdomadaires de plus de 48 heures, un repos entre deux périodes de travail inférieur à 11 heures… N’en jetez plus.
L’association a d’ailleurs bien conscience de ses problèmes organisationnels. Ces problèmes sont, selon elle, liés à sa mission de « sauver des vies », ce qui implique une certaine souplesse des salariés. Mais la Croix-Rouge française assure qu’en aucun cas, il n’existe de volonté de porter préjudice à ses effectifs. nnDes solutions vont être trouvées, assure-t-on, pour continuer à assurer les missions de la Croix-Rouge tout en protégeant un peu mieux les salariés. L’association fait face à une amende de 2,8 millions d’euros potentielle, et elle devra déjà verser les rémunérations supplémentaires dues aux salariés (11 millions d’euros).