Après trois années de stagnation des investissements internationaux, ces derniers sont repartis à la hausse en 2014 avec une croissance de 8%. Dans le détail, ce sont 1 014 décisions d’investissements qui ont été prises, permettant la création de 20 300 emplois et le maintien de plus de 9 500 postes. Avec de tels résultats, 2014 s’est montrée tout à fait exceptionnelle — c’est même la seconde meilleure performance en dix ans.
« La France continue d’attirer des investissements dans les fonctions à forte valeur ajoutée, notamment celles de la production et de la recherche », se réjouit Business France. L’hexagone est d’ailleurs le premier pays d’accueil des implantations industrielles en Europe : 30% des projets d’investissements sont liés à des activités de production. Pas de quoi retourner une tendance lourde à la désindustrialisation du pays, mais ces efforts amortissent la baisse.
Ces investissements proviennent en grande partie de l’Union européenne (61%), suivis par les États-Unis (22%) et l’Asie (12%). « Même dans les pays où il y a beaucoup de French bashing l’investissement continue. Il y a un vrai décalage entre la perception et la réalité », explique l’organisme.