Une dynamique concurrentielle à examiner
À la fin de l’année dernière, on comptait 83.000 points de recharge pour les voitures électriques en France. Loin de l’objectif fixé en 2021 de 100.000 bornes, qui devrait toutefois être atteint d’ici la fin de cette année. L’Hexagone n’est pas si mal loti malgré tout, puisqu’il est le troisième pays européen le mieux équipé en Europe derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. nnLa hausse des ventes de véhicules électriques ainsi que la perspective de l’arrêt définitif, en 2035, des ventes de voitures à moteur thermique dans l’Union européenne, oblige les opérateurs à accélérer le déploiement des stations de recharge. L’Autorité de la concurrence veut avoir son mot à dire : elle va analyser le fonctionnement de la concurrence dans ce secteur. Un avis, éventuellement accompagné de recommandations, sera donné dans le courant du premier semestre 2024.
Les voitures électriques vont s’imposer
« Outre leur déploiement massif, les IRVE (infrastructures de recharge pour véhicules électriques) doivent afficher un haut niveau de qualité et de disponibilité », a expliqué l’Autorité. « Les marchés sont en cours de structuration et les modèles d’affaires ne sont pas encore stabilisés », ajoute-t-elle. Dans ce contexte, l’examen du déploiement des bornes de recharge est donc nécessaire afin de s’assurer que tous les acteurs respectent bien les règles de concurrence.
D’après l’Avere (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), 90% des points de recharge en France proposent aux automobilistes une recharge lente. Moins de 7% de ces bornes peuvent recharger une batterie à une vitesse qui dépasse les 150 kW. Les conducteurs ont aussi la possibilité de « faire le plein » à la maison.