Restriction des achats possibles avec les tickets-restaurant
Les tickets-restaurant, un dispositif largement utilisé en France pour aider les employés à couvrir leurs frais de repas, verront leur utilisation restreinte à partir de janvier 2024. Les nouvelles règles stipulent que ces tickets ne pourront plus être utilisés pour acheter des denrées nécessitant une préparation, telles que le riz, les pâtes, les œufs, la viande ou le poisson. Seuls les articles immédiatement consommables, tels que les conserves, fruits et légumes, sandwichs, salades préparées et soupes instantanées, seront autorisés.
Cette mesure révise une extension temporaire de l’utilisation des tickets, mise en place entre octobre 2022 et décembre 2023 pour lutter contre l’inflation due à la pandémie de Covid-19. Cette extension permettait aux salariés d’utiliser leurs tickets pour l’achat d’une gamme plus large de produits alimentaires.
Déception des consommateurs
Les tickets peuvent être utilisés dans divers établissements comme les restaurants, charcuteries, traiteurs, boulangeries et commerces de distribution alimentaire. La restriction à venir a déclenché des réactions mitigées sur les réseaux sociaux, avec des commentaires soulignant la réduction du pouvoir d’achat et l’inquiétude face à une consommation accrue d’aliments transformés. Certains internautes expriment leur frustration face à une loi perçue comme favorisant les enseignes de malbouffe et déconnectée de la réalité économique actuelle, marquée par l’inflation.
Concernant les obligations des employeurs, il est important de noter que la distribution de tickets-restaurants n’est pas obligatoire. Les salariés peuvent utiliser leurs tickets les jours ouvrables, à l’exception des jours de repos hebdomadaires et jours fériés, sauf dans le cas où ils travaillent ces jours-là. La limite d’utilisation est fixée à 25 € par jour. Les tickets-restaurants sont principalement valables dans le département de travail du salarié et les départements limitrophes, sauf en cas de déplacements professionnels.