Saudi Aramco : le bénéfice 2020 presque divisé par deux

En Bourse, l’explosion de la pandémie de Covid-19 en 2020 aura durement impacté les géants du pétrole : le brut a chuté à des niveaux historiquement bas du fait du ralentissement de l’activité humaine et les restrictions de déplacement. Saudi Aramco, premier groupe pétrolier du monde, en a fait les frais et a vu son bénéfice net fondre.

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Moins de 50 milliards de dollars de bénéfice en 2020 pour Saudi Aramco

Le pétrolier saoudien, détenu par l’État saoudien qui en tire la majorité de ses revenus, aura durement souffert de la crise sanitaire et de la chute du pétrole en Bourse. Les résultats de l’année 2020, publiés le 21 mars 2021, ne sont donc pas une surprise : le bénéfice net a quasiment été divisé par deux par rapport à 2019.

Certes, l’année se termine dans le vert pour Saudi Aramco, mais un résultat net de 49 milliards de dollars en 2020 contre 88 milliards de dollars en 2019, voilà qui donne un aperçu plus précis de l’impact, sur le secteur, de la chute historique du prix du pétrole brut. Pour rappel, en 2020 le baril de pétrole avait chuté sous la barre des 20 dollars et même des 10 dollars pour certaines transactions : la demande a été réduite du fait de la pandémie, et les stocks ont été remplis.

Des incertitudes pour le pétrole pour 2021

Depuis le krach de mars 2020, toutefois, le pétrole brut a repris des couleurs, repassant temporairement au-dessus de 70 dollars le baril en mars 2021, pour le Brent, sur fond de reprise de l’activité et baisse de la production de la part de l’Opep. Mais la troisième vague pandémique qui frappe l’Europe maintient un certain niveau d’incertitude concernant la stabilité du prix du pétrole.

Cela n’empêchera pas Saudi Aramco de verser 75 milliards de dollars de dividendes pour l’année 2020 : une décision qui lui permet de tenir ses engagements. Mais ce versement se fera aux dépends des investissements prévus pour 2021 qui ont été amputés de près de 10 milliards de dollars, chutant à 35 milliards.

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Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers le journalisme. Il écrit régulièrement pour divers sites dédiés à l'actualité économique dont le Journal de l'Economie ou encore EconomieMatin.
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