Des fournitures scolaires toujours plus chères
Selon le panéliste GFK, les ventes de fournitures scolaires ont connu un « recul sensible » lors de la rentrée des classes de 2023. Le chiffre d'affaires entre le 26 juin et le 27 août s'établit à 357 millions d'euros, soit une diminution de 5,2% par rapport à la même période en 2022. Cette baisse est plus significative en termes de volume : avec 113 millions d'articles vendus, elle s'établit à 12,8%. Le prix moyen d'un article a également augmenté de 8,7% en un an.
Nadège Helary, la présidente de l'Association des industriels de la papeterie et du bureau (AIPB), a néanmoins tempéré ces chiffres en précisant que la période cruciale pour les ventes n'est pas encore terminée. Selon elle, les semaines à venir seront « déterminantes » et elle reste optimiste quant à l'évolution des résultats.
Nadège Helary, la présidente de l'Association des industriels de la papeterie et du bureau (AIPB), a néanmoins tempéré ces chiffres en précisant que la période cruciale pour les ventes n'est pas encore terminée. Selon elle, les semaines à venir seront « déterminantes » et elle reste optimiste quant à l'évolution des résultats.
Aide insuffisante de l'État
Deux raisons principales expliquent cette tendance à la baisse. D'une part, l'inflation a fortement influencé le pouvoir d'achat des familles. Selon une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF), le coût des fournitures scolaires a augmenté de 11,3% par rapport à l'année dernière. De plus, le coût moyen d'une liste complète de fournitures pour un élève en école primaire est passé de 190 euros en 2022 à 233 euros en 2023, soit une hausse de 23%.
D'autre part, les consommateurs optent de plus en plus pour la réutilisation des articles achetés lors des années précédentes. Cette tendance à l'économie responsable a également été soulignée par Samuel Gimenez de GFK, qui observe une « démocratisation de l'achat raisonné ». La CSF pointe également du doigt l'insuffisance de l'allocation de rentrée scolaire, dont les montants, bien que revalorisés de 5,6% par rapport à 2022, ne couvrent pas les coûts totaux de la scolarité. Selon le rapport de l'association, « les familles devront dépenser entre 900 euros et 1.700 euros en moyenne pour la scolarité d'un enfant ».
D'autre part, les consommateurs optent de plus en plus pour la réutilisation des articles achetés lors des années précédentes. Cette tendance à l'économie responsable a également été soulignée par Samuel Gimenez de GFK, qui observe une « démocratisation de l'achat raisonné ». La CSF pointe également du doigt l'insuffisance de l'allocation de rentrée scolaire, dont les montants, bien que revalorisés de 5,6% par rapport à 2022, ne couvrent pas les coûts totaux de la scolarité. Selon le rapport de l'association, « les familles devront dépenser entre 900 euros et 1.700 euros en moyenne pour la scolarité d'un enfant ».