Les loyers baissent dans les villes ayant mis en place l’encadrement
Depuis l’effondrement des loyers en 2007, les propriétaires louant leur logement n’ont d’autre choix que de se serrer la ceinture : les loyers peinent à repartir à la hausse. En 2017, ils ont même baissé dans 35 % des villes de plus de 150.000 habitants. Et dans 40 % supplémentaires, ils ont progressé moins vite que l’inflation, nous apprend l’association Clameur à travers son étude annuelle des tendances des loyers.
On y apprend en outre que depuis 2011, toutes régions confondues, les loyers de relocation (autrement dit, la revalorisation du loyer à l’arrivée d’un nouveau locataire) sont globalement stables. Paris affiche une légère augmentation (+1,9 % en 2017). Une stabilité s’observe à Lyon, alors que dans la quasi-totalité des grandes villes concernées par l’encadrement, les loyers ont baissé entre deux locataires (-1,6 % à Lille, -1,4 % à Marseille).
On y apprend en outre que depuis 2011, toutes régions confondues, les loyers de relocation (autrement dit, la revalorisation du loyer à l’arrivée d’un nouveau locataire) sont globalement stables. Paris affiche une légère augmentation (+1,9 % en 2017). Une stabilité s’observe à Lyon, alors que dans la quasi-totalité des grandes villes concernées par l’encadrement, les loyers ont baissé entre deux locataires (-1,6 % à Lille, -1,4 % à Marseille).
Les travaux, un facteur important qui détermine la revalorisation du loyer
Pour des relocations sans travaux, les loyers baissent partout lors du changement de locataires : 5,5 % à Paris et même 8,7 % à Marseille. Les propriétaires ayant entrepris de petits travaux d’entretien courant n’augmentent pas ou très peu le loyer. En revanche, suite à des travaux d’amélioration significative du logement, on observe des augmentations de l’ordre de 10 %.
La durée de la vacance n’a que modérément reculé en 2017. Selon les auteurs de l’étude, cet état des choses renforce les inquiétudes des propriétaires-bailleurs sur les perspectives d’évolution des recettes locatives et ne contribue guère au redressement de l’effort d’amélioration-entretien.
La durée de la vacance n’a que modérément reculé en 2017. Selon les auteurs de l’étude, cet état des choses renforce les inquiétudes des propriétaires-bailleurs sur les perspectives d’évolution des recettes locatives et ne contribue guère au redressement de l’effort d’amélioration-entretien.