Une situation alarmante
La revalorisation des « pensions complémentaires » Agirc-Arrco, prévue pour novembre 2024, sera bien inférieure à celle de 2023, qui avait atteint 4,9 %. Selon l’Insee, l’inflation annuelle devrait s’établir à 2,1 % en 2024, tandis que l’indice des prix à la consommation hors tabac pourrait atteindre 1,9 %. Les prévisions actuelles suggèrent une revalorisation autour de 1,5 %, laissant présager des difficultés financières pour les retraités…
Par ailleurs, la revalorisation tant attendue des « pensions de base » a été reportée du 1ᵉʳ janvier 2025 au 1ᵉʳ juillet 2025. Ce délai supplémentaire soulève des inquiétudes parmi les retraités qui dépendent de ces revenus fixes (comment vont-ils faire ?).
Qui sont les décideurs ?
Le Premier ministre Michel Barnier porte la responsabilité principale de ces mesures de revalorisation. Son gouvernement justifie ce report par la nécessité d’économies budgétaires… En effet, l’objectif global est d’atteindre un déficit public de 5 % en 2025 en réalisant des économies totalisant 60 milliards d’euros.
De leur côté, les représentants syndicaux tels que la CFDT retraités ont exprimé leurs préoccupations concernant le pouvoir d’achat des retraités et prévoient une hausse plus significative pour 2025, estimée entre 2,3 % et 2,4 %.
Impact sur le quotidien
Le report et la diminution prévue de la revalorisation auront un impact direct sur le budget mensuel d’environ 17 millions de retraités en France… Par exemple, un retraité avec une pension mensuelle de 1 400 euros subira un manque à gagner substantiel : près de 185 euros sur six mois, soit environ 30,80 euros par mois. Cette perte peut avoir des conséquences majeures sur leur qualité de vie quotidienne.
En outre, cette situation met en lumière les défis économiques auxquels sont confrontés ceux qui ont construit leur carrière dans le secteur privé (sont-ils vraiment pris en compte ?). Ils comptent désormais sur ces revenus pour vivre dignement.
Chiffres clés à retenir
- Revalorisation Agirc-Arrco en 2023 : 4,9 %
- Inflation annuelle prévue en 2024 : 2,1 %
- Revalorisation prévue pour novembre 2024 : environ 1,5 %
- Montant du manque à gagner pour un retraité avec une pension de base :
- Total sur six mois : 185 euros
- Montant mensuel perdu : environ 30,80 euros
- Économies visées par le gouvernement avec le report :
- Environ 4 milliards d’euros
Ces chiffres illustrent bien l’ampleur du défi économique auquel font face les retraités en cette période incertaine…
Vers quel avenir ?
Si le plan proposé par le gouvernement est adopté tel quel (ce qui semble probable), cela pourrait signifier que la hausse initialement programmée pour janvier sera différée jusqu’en juillet 2025. De plus, cette revalorisation pourrait être moins généreuse que prévu si l’inflation continue sa tendance à diminuer… Quelles seront donc les répercussions futures ?
Les retraites demeurent ainsi au cœur d’un débat budgétaire crucial alors même que les besoins fondamentaux augmentent proportionnellement aux coûts croissants liés au quotidien.
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