Les syndicats sont maintenant au courant du projet de restructuration d’Airbus. L’avionneur veut supprimer 1 164 emplois en Europe dans le cadre du « plan Gémini ». Le site de Suresnes va se voir supprimer son activité de recherche au profit de Toulouse. Sur les 308 postes à Suresnes, 150 seront transférés vers le siège et une dizaine d’emplois seront maintenus, notamment pour les relations publiques.
Cette restructuration s’accompagne de la création de 230 postes, soit « un solde net de moins de 1 000 suppressions de poste au total », a indiqué Yvonnick Dréno, coordonnateur FO pour Airbus Group. La direction espère que ces départs se feront sur la base du volontariat ; toutefois, si les objectifs ne sont pas remplis d’ici 2018, l’entreprise pourrait procéder à des licenciements en bonne et due forme.
Airbus n’est pas une entreprise aux abois ; le carnet de commandes atteint les 1 000 milliards d’euros, ce qui représente de 8 à 10 ans de production. La direction explique toutefois que le plan Gémini est indispensable dans un contexte où la concurrence ne prend pas de gants pour gagner des parts de marché.