Livret A : plancher historique de 0,5%
L’inflation qui caracole au-delà des 2% aurait pu laisser croire aux épargnants que le gouvernement allait relever le taux de rémunération du Livret A. Celui-ci est fixé à 0,5%, son plus bas historique et minimum légal (il ne peut pas descendre plus bas), et il est resté inchangé au 1er août. À en croire Bruno Le Maire, pour le moment il n’est toujours pas question de relever ce taux malgré la progression des prix : l’inflation serait en effet « conjoncturelle ».
Selon l’Insee, l’inflation a atteint 2,4% en août sur les douze derniers mois. Bien plus que le taux de rémunération du Livret A, dont le calcul prend en compte la hausse (ou la baisse) des prix. Sur France Info, le ministre de l’Économie a annoncé que le gouvernement ferait un point sur le sujet au mois de novembre. Et l’inflation n’est pas un sujet d’inquiétude, selon le locataire de Bercy, puisque elle est liée à « une reprise plus forte que prévu, des pénuries de main d’oeuvre, des pénuries de matières premières ».
Inflation conjoncturelle
De fait, la progression des prix est donc la conséquence d’événements ponctuels et non pas structurels, ce qui aurait poussé les pouvoirs publics à relever le taux de rémunération du livret d’épargne. Deux fois par an, l’État à la possibilité de faire évoluer le taux d’intérêt du placement. Le taux avait été maintenu à 0,5 % au 1er février 2021, il est resté inchangé au 1er août 2021. Et manifestement, il faut s’attendre à ce que ce rendement ne change pas en février prochain.
Les Français ont beaucoup épargné durant la pandémie, en raison notamment des restrictions sur la consommation (fermeture des restaurants, des cafés, etc.). Une épargne de précaution qui atteint un encours de 472,4 milliards d’euros en août dernier sur le Livret A et le Livret de développement durable, d’après les chiffres de la Caisse des dépôts et consignations.
Cela me fait toujours rire, quand il est dit « les français ont épargnés… ». Il faut préciser, que c’est les 20% les plus aisés, qui captent toute la richesse, qui peuvent le faire ! Et seulement eux !
D’ailleurs, journalistes compris, c’est ceux-là qui était dans le mélodrame, pendant les confinements, à cause des restaurants fermés et des voyages en avions ! Les autres, ne voyagent pas en avion, ou en train, ou si rarement et ne mangent pas 3 fois par semaines au restaurant !