Gazole et essence progressent
L’été sera chaud pour les portefeuilles des automobilistes. Alors que les prix à la pompe avaient atteint des niveaux très bas durant la crise sanitaire, ils sont repartis à la hausse depuis quelques semaines, selon les relevés du ministère de la Transition écologique et solidaire. Illustration avec le gazole dont le litre est désormais facturé 1,2303 euro en moyenne la semaine dernière, une progression de 1,42 centime par rapport à la semaine précédente. Le litre du carburant le plus vendu en France (il représente 80% des volumes) avait baissé jusqu’à 1,1578 euro mi-mai ; puis, son prix dans les stations service n’a cessé d’augmenter et cela fait six semaines que cela dure.
Le gazole reste cependant encore loin du niveau enregistré début janvier où il était vendu 1,4908 euro. L’essence super sans plomb 95 est proposée à 1,3389 euros en moyenne, soit une hausse de 2,08 centimes. Le SP95-E10, qui contient jusqu’à 10% d’éthanol, s’affiche lui à 1,3227 euro du litre, un prix en progression de 1,89 centime d’une semaine à l’autre. Le litre de super sans plomb 98 est facturé 1,3960 euro, soit 1,94 centime de plus. Des prix qui porteront un coup au pouvoir d’achat des automobilistes.
La demande remonte
Durant la crise sanitaire, une partie de l’économie mondiale a été paralysée, réduisant ainsi la demande de pétrole. Les restrictions de déplacement, les fermetures aux frontières et les mesures de confinement ont quasiment annulé les besoins de pétrole. Maintenant que le déconfinement est là, l’économie reprend petit à petit et avec elle, la demande en essence.
Les cours ont plongé : en avril, le baril de Brent de la mer du nord qui fait référence en Europe plongeait ainsi sous les 20 dollars. Les cours se sont repris depuis, avec un baril qui dépasse les 40 dollars. À cela s’ajoutent le niveau des stocks de produits pétroliers, la demande, le taux de change entre l’euro et le dollars, et les taxes bien sûr.