Plus de 330.000 emplois au premier semestre
Au premier semestre, 330.880 emplois ont été créés en France dans le secteur privé, selon le dernier rapport de l’Insee. Un chiffre qui permet à l’économie tricolore d’effacer les destructions d’emplois enregistrées l’an dernier (332.100 emplois). L’Hexagone revient donc à son niveau d’emploi d’avant la crise sanitaire, plusieurs mois avant les estimations de l’institut des statistiques qui annonçait un retour à la normale en fin d’année.
Ce niveau de création d’emplois est le résultat de la croissance du PIB : après une stabilité au premier trimestre, elle s’est établie à 0,9% au second trimestre. De quoi créer une dynamique, qui s’est appuyée sur la levée des restrictions sanitaires. Ce sont dans les secteurs qui ont enfin pu réouvrir (hôtellerie, restauration, commerce, activités culturelles) que l’on observe une forte hausse des créations d’emplois.
Avant la zone euro
D’autres secteurs économiques, habituellement pourvoyeurs d’emplois, font face à une pénurie de main-d’œuvre, comme c’est le cas dans l’industrie qui n’a toujours pas retrouvé son niveau d’avant crise. L’intérim aussi est encore en retard sur son niveau habituel. En revanche, dans la construction et la santé privée, c’est le retour à la normale. Le résultat global est aussi la conséquence de la politique de « quoi qu’il en coûte » mise en œuvre dès le déclenchement de la pandémie.
La France est ainsi en avance par rapport à la zone euro et même par rapport aux États-Unis. « Avec près de 240 000 créations d’emploi dans le secteur privé entre avril et juin, l’emploi retrouve quasiment son niveau d’avant crise », s’est réjoui Elizabeth Borne, la ministre du Travail. « Une bonne nouvelle supplémentaire sur le front de l’emploi qui confirme que notre économie repart vite et fort ! ».