En moyenne, une hausse de 0,2%
Le prix moyen du mètre carré pour le logement ancien a augmenté au mois d’avril dans plusieurs grandes villes françaises, selon le baromètre mensuel Meilleurs Agents. En moyenne (hors Paris), la hausse s’établit à 0,2%, mais en fonction des métropoles les résultats sont plus ou moins élevés. À Nantes, on observe une progression des prix de 0,6%, tout comme à Marseille. À Lyon, la hausse des prix du mètre carré s’établit à 0,5%. Elle est de 0,3% pour Paris, au-dessus de la moyenne nationale donc.
Pour la première fois depuis le mois de janvier, la moyenne des délais de vente a reculé de 7 jours dans les grandes villes, explique Meilleur Agents repris par Capital. Le marché de l’ancien retrouve donc son dynamisme, et qui dit demande plus élevée implique une hausse des prix du mètre carré. Il faudra cependant attendre avant de déclarer que le secteur immobilier a franchi les obstacles de la crise sanitaire.
Reprise printanière
Pour Paris par exemple, les raisons pour lesquelles les acheteurs ont fui l’achat immobilier sont toujours présentes. Durant l’année écoulée, l’observatoire a enregistré une baisse significative du prix du mètre carré dans l’ancien de 2,1%. Des prix qui n’ont cessé d’augmenter à Strasbourg (+5,7%), à Nantes (+5,3%) ou encore à Marseille (+4%). Pour Meilleurs Agents, la reprise économique devra être franche pour que Paris reprenne durablement le chemin de la hausse des prix dans l’immobilier.
Le prix moyen du mètre carré dans l’ancien à Paris s’établit à 10.296 euros : un montant significatif qui exclut du marché bon nombre de primo-accédants. Lyon vient ensuite, avec un mètre carré à 5.040 euros, puis Nice avec 4.468 euros et Bordeaux, avec 4.619 euros. Les autres métropoles de l’observatoire montrent un prix du mètre carré qui dépasse les 3.000 euros.