En 2024, la proportion de ménages détenant un crédit est tombée à son niveau le plus bas depuis 35 ans. Selon l’Observatoire des crédits aux ménages, cette diminution s’explique par plusieurs facteurs économiques et réglementaires. Si une légère reprise est attendue en 2025, l’environnement reste incertain.
Une baisse continue du recours au crédit
Le recours au crédit par les ménages français est en nette diminution. En 2024, seuls 41,9% des ménages disposaient d’un crédit, un chiffre historiquement bas depuis 1989. En comparaison, ils étaient près de 53% en 2008. Cette baisse, amorcée depuis plusieurs années, s’est nettement accentuée avec la crise sanitaire. Ainsi, depuis 2019, le taux de détention de crédit a reculé de plus de 5 points.
L’Observatoire des crédits aux ménages (OCM), qui réalise ce suivi pour la Fédération bancaire française et l’Association française des sociétés financières, distingue deux types de prêts : les crédits immobiliers et les crédits à la consommation. Le premier type s’est stabilisé à 29,7% des ménages en 2024, tandis que le second a poursuivi sa chute pour atteindre 19%, son niveau le plus bas depuis 1989.
Les crédits à la consommation servent principalement à financer l’achat d’un véhicule (dans un cas sur deux) ou des travaux d’amélioration du logement (environ 15% des cas). Mais depuis la loi Lagarde de 2010, qui a renforcé l’encadrement du crédit, et face à un marché immobilier moins dynamique, la tendance est à la prudence. Depuis 2020, plus d’un million de ménages ont renoncé au crédit.
Une lueur d’espoir pour 2025 ?
Malgré cette tendance baissière, l’OCM relève quelques signes positifs. « Le moral des ménages s’est nettement amélioré », indique le rapport, ce qui pourrait favoriser un regain de confiance. En effet, les intentions de souscription de crédits à la consommation pour le premier semestre 2025 atteignent 3,7%, contre 3,5% en 2024. Toutefois, cette progression reste modeste et se maintient dans la moyenne observée depuis la crise sanitaire.
Du côté des crédits immobiliers, l’envie d’emprunter progresse avec une remontée des intentions de souscription à 3,1%. Cependant, ce chiffre reste bien en deçà des 4,7% constatés sur la période longue. « Leur réalisation risque de se heurter à la réalité d’un environnement politico-économique peu facilitateur », précise l’OCM.
Cette analyse repose sur une étude menée fin 2024 par Kantar, qui a interrogé un échantillon représentatif de 13.000 ménages avec un taux de réponse de 72,7%. Si l’inflation ralentit et que la confiance des ménages se redresse, l’avenir du crédit en France dépendra également des politiques économiques et des évolutions du marché de l’emploi.
loyer seule 50% EDF ET GDF 35 % ainsi que toutes les charges d’ un ménage 25 % janvier 2023 demander à toutes les famille 300 euros EDF ET GDF …plus toutes les augmentations alimentaire 35 % …. une violence pour le peuple ..tout nos dirigeants qui ont piller les caisse de l’ état ..je suis à découvert tout les mois de 700 euros .. ..aucun loisir aucune sortie !! des dirigeants ni foi ni loi .la roue tourne pour eux ….( mon frigo à changer indispensable pour une maison )