La France devrait échapper aux coupures d’électricité
En novembre dernier, les craintes étaient très fortes de voir des coupures d’électricité perturber l’activité du pays cet hiver. Les capacités de production d’EDF ont en effet été très faibles tout au long de l’année dernière, à cause d’un parc nucléaire dont une bonne partie est en maintenance ou en réparation. Mais grâce à une météo clémente et aux efforts de sobriété des Français et des entreprises, les risques de coupures sont quasiment écartés.
« Le risque zéro n’existe pas mais je dirais qu’on est quasiment sortis d’affaire », s’est réjoui Xavier Piechaczyk, le président de RTE au micro de France Inter. « Je ne peux pas dire que ça n’arrivera pas, parce qu’on peut toujours être confrontés à une énorme bulle de froid fin février-début mars, mais vu d’aujourd’hui, l’essentiel des risques est derrière nous », a ajouté, prudent, celui qui est à la tête du gestionnaire du réseau électrique français.
Un hiver doux et la sobriété des Français
C’est que la situation a effectivement évolué par rapport au mois de novembre. « Si les Français n’avaient pas baissé substantiellement leur consommation et si l’hiver n’avait pas été aussi doux », observe-t-il, alors des coupures auraient pu avoir lieu. Pour l’avenir proche, il ne croit pas qu’EDF sera en mesure de « rallumer » tous ses réacteurs nucléaires immédiatement. « EDF prévoit de restaurer progressivement la capacité de son parc mais ça ne va pas être miraculeux dès cet été, donc nous allons retrouver de la disponibilité du nucléaire progressivement d’ici 2025 », explique le dirigeant.
Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, a indiqué sur France Culture que « ça ira mieux » en 2024, « l’année d’après encore mieux et après les trajectoires de production d’électricité vont augmenter assez sensiblement ». Deux parcs éoliens de grande taille, à Saint-Brieuc et Fécamp, vont par ailleurs ajouter leur production d’énergie renouvelable au réseau en 2023.
Et que fait-on du pillage que subit la France, quand ses « partenaires », revendent 7 fois plus chère cette électricité que la France à produite ? Ne devrait-on pas faire payer chèrement notre capacité nucléaire civile, pour renflouer les caisses de l’Etat ?
D’ailleurs Loïc le FLOCH-PRIGENT, aura fait de bons exposés récents, à ce sujet !